Liberté de choix
Encore une fois la france, avec un petit “f” car son gouvernement ne mérite pas de majuscule, revient sur les accords signés avec l’Europe, au nom de qui, de quoi ? nul ne le sait.
Comme nous vous l’expliquions il y a quelque temps, cotiser à la sécurité sociale n’est pas obligatoire dans l’union européenne et ce depuis 1999, l’important étant de cotiser à une caisse européenne quelle qu’elle soit. Malheureusement, le RSI, l’URSAFF et autres prélèvements franco-français, permettent, grâce à un système bien rôdé consistant à rémunérer les juges grâce au profit de ces prélèvements dits “sociaux”, à tout bon citoyen dans son bon droit de se voir refuser de cotiser ailleurs mais dans le même temps condamné à indemniser ces préleveurs, faisant payer deux fois le con-tribuable français.
Pour les frontaliers, consultant et se faisant opérer en Suisse qui réglaient leur cotisation en Suisse, ce qui est tout à fait normal, le gouvernement a décider de leur imposer de cotiser à la sécurité sociale française dès l’année prochaine, mais, comme le gouvernement ne sait comme s’y prendre, il inscrit à la CMU tous les habitants de france quelque soit leur nationalité (Suisses compris) dès lors que leur lieu de travail est situé hors de france mais que leur lieu de résidence est ici. Une année de transition pour voir comment vont évoluer les choses ? Une simple aberration française encore une fois loin du droit international. De plus, en mettant un pourcentage fixe sur le revenu fiscal de référence, le gouvernement récupérera légalement le montant des salaires annuels perçus par chacun et pourra facilement travailler sur la mise en place d’une taxe sur les salaires perçus à l’étranger.
Par contre, comment l’état va-t-il faire pour les étrangers comme les anglais, roumains, … qui viennent travailler chez nous et qui ne cotisent à aucune caisse puisque employés par des sociétés non implantées en france ? là, pas de question et encore moins de réponse.
Vive le pays des droits de l’homme et du citoyen !