Le Respect à la française
Hallucinant, Ahurissant, Saddierisant,
Il n’y aurait pas beaucoup de mot qu’un nouveau inventé spécialement pour l’occasion pour décrire le climat de terreur qui sévissait dans la capitale faucignerande ce matin. Comment expliquer l’inexplicable ; est-ce de l’inactivité cérébrale qui, mélangée à une indifférence due au rang d’une personne propulsée au sommet de la chaîne alimentaire sans parachute et saupoudrée de congratulations généreusement données par un pseudo-tout-puissant, qui permet à certaines personnes ignares en droits comme en histoire de se donner des avantages qui n’existent plus aujourd’hui que dans les dernières dictatures.
Ce matin, 8 savoisiens, mêmes pas les dix doigts des deux mains, se sont présentés à Bonneville à 10H30 pour la commémoration du 11 novembre. Plus d’une quarantaine de F.F.O. s’étaient répartis sur les 4 routes menant au Monument aux Morts. A peine arrivés, même pas descendus de leurs véhicules, les savoisiens envahis par une dizaine de F.F.O. se sont vus contrôlés sur ordre du Préfet et parqués au pied de la colonne Charles Félix pour toute la durée de la cérémonie. « Sur ordre du Préfet », dans l’incapacité de présenter leurs propres ordres de réquisition, leurs cartes professionnelles, ni même l’arrêté du Préfet ; les F.F.O. ont refusé la sortie de drapeaux de Savoie réfutant la reconnaissance de morts par la France pour la Liberté au profit de morts pour la France par la Liberté.
Le drapeau de Savoie interdit sur notre propre territoire par le plus connus en Savoie des derniers dictateurs aujourd’hui encore en vie : l’Ambassadeur de France en Savoie, le bien nommé LECLERC.
L’interdiction formelle, 100 ans après le massacre perpétré par la France en envoyant sans explication les savoisiens sur le Front le 2 août 1914 malgré les promesses de respect de la neutralité de notre territoire et par conséquent du droit de choisir en leur âme et conscience du bienfondé de leur possibilité ou non de se rendre à ce qui sera la « Grande Guerre », l’interdiction formelle donc, de rendre hommage correctement à nos aïeuls.
Pourtant, recherchez un seul « Saddier » dans la longue liste des pétitionnaires de 1860 demandant le rattachement de la Savoie à la Suisse, recherchez un seul « Saddier » dans la encore plus longue liste des morts par la France en 1914, 1939, ou même 1871…
Voilà comment un arriviste en arrive à se croire calife à la place du calife et s’octroie encore plus de pouvoir que le chef de l’état n’en détient. La ville se mourrait de perdre ses institutions, aujourd’hui la ville étouffe dans la répression. Aujourd’hui les savoisiens, et qui pour demain ? Bienvenue à Bonneville, la ville qui ne souffre d’aucune critique mais qui se noie d’autosatisfaction.
La gauche veut supprimer nos départements, l’extrême-droite veut supprimer notre nom, la droite veut supprimer notre étendard, notre langue nous a déjà été supprimée, notre histoire a été détournée.
Nous vous donnons rendez-vous ce mardi 11 novembre soit à 10H00 à Etrembières pour non pas une simagrée de cérémonie mais pour un réel hommage à nos aïeuls et/ou à 14H00 à Seyssel sur le pont. Nous pouvons avoir une Savoie souveraine, mais, le voulez-vous ? nous nous en rendrons compte mardi. 
Hallucinating,
Stunning,
Saddierising,
There would not be a lot of word that a new invented specially for the occasion to describe the climate of terror which raged in the capital of Faucigny this morning. How to explain the inexplicable; is it of intellectual inactivity which, mixed in an indifference owed to the rank of a person propelled at the top of the food chain without parachute and sprinkled with congratulations generously given by a pseudo-almighty, which allows certain ignorant persons in rights as it just to give itself advantages which do not exist any more today than in the last dictatorships.
This morning, 8 savoisians, same not ten fingers of both hands, appeared at Bonneville at 10:30 am for the remembrance of November 11th. More than about forty F.F.O.* had divided up on 4 roads leading to the War memorial. Hardly arrived, even steps gone down from their vehicles, savosians invaded by a dozen F.F.O. saw each other controlled by order of the Prefect and parked at feet of the column Charles Félix for all the duration of the ceremony. ” On order of the Prefect “, in the incapacity to present their own orders of demand, their professional cards, nor even the order of the Prefect; the F.F.O. refused the exit of flags of Savoy refuting the recognition of deaths by France for the Freedom for the benefit of deaths for France by the Freedom.
The flag of Savoy forbids on our own territory by the most known in Savoy the last dictators today still alive: the Ambassador of France in Savoy, the good named LECLERC.
The formal ban, 100 years after the massacre committed by France by sending without explanation savosians on the Front on August 2nd, 1914 in spite of the promises of respect for the neutrality of our territory and consequently the right to choose in all honesty of the bienfondé of their possibility or not to surrender to what will be the “Great War”, the formal ban thus, to honour correctly our grandfathers.
Nevertheless, look for a single “Saddier” in the long list of the petitioners of 1860 asking for the fastening of the Savoie with Switzerland, look for a single “Saddier” in the even longer list of the deaths by France in 1914, 1939, or the same 1871 …
Here is how a careerist manages to consider to be a caliph instead of the caliph and grants himself more power than the Head of State detains. The city would be dying to lose her institutions, today the city suffocates in the repression. Today savosians, and which for tomorrow ? Welcome to Bonneville, the city which suffers no criticism but which drowns itself of self-satisfaction.
The left wants to delete our departments, the extreme-right wants to delete our name, the right wants to delete our banner, our language was already eliminated to us, our history was diverted.
The self-determination for savosians becomes urgent
*F.F.O. : Forces Françaises d’Occupation / French Strengths of Occupation synonym for policemen in Savoie