Lyon-Turin Ferroviaire
Dans un contexte de crise économique et de restriction budgétaire mondiale que tout le monde connait il n’est pas judicieux de créer une nouvelle voie ferroviaire sachant le coût de la section transfrontalière, confirmé par l’accord intergouvernemental Franco-Italien du 30/01/12, a été évalué à 14 milliards d’euros mais les dépassera d’au moins 30% comme pour tous les projets pharaoniques de cette envergure.
Le coût de fonctionnement de la future liaison transfrontalière en phase d’exploitation seraient selon les estimations réalisées de:
– 34 millions d’euros par an pour le renouvellement des équipements.
– 8,3 millions d’euros par an pour l’exploitation sur la base d’un effectif de 130 personnes.
– 22 millions d’euros par an pour en effectuer la maintenance.
En sachant qu’une partie de la population payera par ses impôts cette voie et cette maintenance ferroviaire, le Gouvernement de l’Etat de la Savoie ne veut pas augmenter ou créer des impôts déjà trop élevés chez nous.
Le tracé de la ligne entrainera aussi des expropriations sur des propriétés agricoles et des propriétés bâties.
Une voie ferroviaire existe déjà et les TGV l’empruntent tous les jours. Cette voie ferrée voyait passer 25 trains de marchandises par nuit à Modane en 2005, pour 5 aujourd’hui. En juillet 2011 cette voie ferrée a été mise au gabarit B1 et peut transporter des camions de 4 m de hauteur.
C’est pour cela que le gouvernement de la Savoie réaménagera les voies ferrées déjà existantes plutôt que d’en créer de nouvelles dont le coût de construction est astronomique (plus de 30 milliards d’euros) et dont les frais de maintenance sont exorbitants, plus de 64,3 millions d’euro par an selon les chiffres de l’Etat Français !, et impossibles à rentabiliser.
Si toutefois l’Etat Français s’entêtait dans ce projet inutile, polluant et coûteux qui entrainerait la disparition de 200 hectares de terres agricoles en Savoie, le Gouvernement de l’Etat de la Savoie, qui s’est vu imposer cette ineptie par la France, ne paiera pas un centime du coût des constructions, ne réglera aucune dépense liée aux frais de fonctionnement de cette ligne et stoppera les travaux aussitôt que sera reconnue son autorité par les instances internationales sans aucun dédommagement des entreprises ou société qui auront effectués des travaux pour ce projet !