Droite, Gauche, mode d’emploi…

Comme vous le savez tous, la Gauche au pouvoir est responsable de tous les maux de la terre en ce moment. Effectivement les réformes scolaires, sociales et la hausse du chômage sont une manne dont chacun d’entre nous se seraient bien passé.

Malheureusement, il pourrait s’avérer que la Gauche ne serait pas seule en cause et que la Droite serait à l’origine de quelques’uns de ces désagréments.

Comment ?

En ayant fait voter des lois il y a quelques années qui n’ont jamais été appliquées et qui se retrouvent aujourd’hui obligée d’être mise en place. Ainsi, l’école des 4 jours et demi est bien une idée de la Droite que la Gauche doit mettre en place.

Et pour la Sécurité Sociale obligatoire pour les frontaliers ? idem, le 31 octobre 2006, les députés UMP à 308 voix pour et 1 abstention permettaient le passage en force de l’assurance maladie obligatoire. Motion passée sous silence à l’époque, critiquée par la gauche (64 contres pour le PS, 10 contres et 4 absentions pour l’UDF, 22 contre pour les communistes) mais aujourd’hui c’est la Gauche qui doit mettre en place cette loi.

Et qui lève son bouclier pour cet affront ? la Droite !!!!!!????

Nous vous laissons réfléchir pour les prochaines élections municipales et régionales de 2015 quant au problème Gauche-Droite. Dites vous bien que d’un côté comme de l’autre tout le monde n’est pas tout blanc ni tout noir et la seule sanction pour tous ces politiciens est le vote “SAVOIE”. un vote qui n’est pas pris en compte certes mais qui peut avoir le pouvoir de faire réfléchir les pouvoirs publics sur 10% de votes “Savoie” sortaient des urnes.

Pour ce qui est des preuves de ce que nous avançons sur la Sécurité Sociale obligatoire des frontaliers, toues les résultats officiels sont ici : http://www.assemblee-nationale.fr/12/scrutins/jo1026.asp 

En clair, les frontaliers devaient indiquer leur choix au gouvernement à savoir s’ils désiraient rester sous leur couverture sociale avant 2011 ou intégrer la sécurité sociale obligatoire française. ceux qui ne l’ont pas fait dans les temps se retrouvent donc aujourd’hui obligés de passer à la sécurité sociale obligatoire, les autres (le pue d’autres personnes) pouvant à tout moment lâcher leur régime pour “bénéficier” de la sécurité sociale obligatoire en faisant une simple demande. Nul n’est censé ignorer la loi…(cf ci-dessous)

N’hésitez pas à imprimer et diffuser autour de vous.

 

Article 49

Le II de l’article L. 380-3-1 du code de la sécurité sociale est ainsi rédigé :
« II. – Toutefois, les travailleurs frontaliers occupés en Suisse et exemptés d’affiliation obligatoire au régime suisse d’assurance maladie peuvent demander à ce que les dispositions du I ne leur soient pas appliquées, ainsi qu’à leurs ayants droit, jusqu’à la fin des dispositions transitoires relatives à la libre circulation des personnes entre la Suisse et l’Union européenne, soit douze ans à partir de l’entrée en vigueur de l’accord du 21 juin 1999 précité, à condition d’être en mesure de produire un contrat d’assurance maladie les couvrant, ainsi que leurs ayants droit, pour l’ensemble des soins reçus sur le territoire français. Ces dispositions ne sont pas applicables aux travailleurs frontaliers, ainsi qu’à leurs ayants droit, affiliés au régime général à la date d’entrée en vigueur de la loi n° 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007. Les travailleurs ayant formulé une telle demande peuvent ultérieurement y renoncer à tout moment, pour eux-mêmes et pour leurs ayants droit indistinctement, et sont, à partir de la date de cette renonciation, affiliés au régime général en application des dispositions du I. »

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000817095&dateTexte=&categorieLien=id

Faites quelque chose, par Annamaria Sarzotti

Faites quelque chose – Manifeste des Femmes en Mouvement (Donne in Movimento) No Tav de la Valleé de Susa

Faites quelque chose

Le réseau de personnes qui durant ces très longues années a été tissé en Italie et aussi à l’étranger se manifeste à travers coups de fil, e-mails, texto pour demander qu’on fasse quelque chose (d’urgence), qu’on se matérialise pour essayer de contenir l’avalanche de boue qui, scientifiquement orchestrée tente de nous submerger (Faites quelque chose). Comment ça, encore ? Nous pensions avoir tout fait et dit. Qu’est-ce que nous devons encore inventer ? Etrange comme cette question représente bien le quotidien féminin (question historique). Toujours prêtes à nous interroger au début comme à la fin de la journée : j’ai oublié quelque chose ? Tout va bien ? J’ai tout fait ? (comme toujours et toujours plus déléguées à combler les lacunes de l’Etat social).

 Cette fois, ce qui est en jeu, c’est la défense d’un grand mouvement populaire, plus encore, une histoire de plus de vingt ans dans laquelle chaque jour a été vécu avec intensité. Des milliers de personnes ont contribué quotidiennement à la rendre concrète en lui donnant leur visage, en apportant des idées, en se rendant disponibles, en la financiant. Une lutte, une expérience de territoire que beaucoup n’hésitent pas à définir comme unique et qui est partie et a posé ses bases non pas sur un présupposé idéologique mais en étudiant les projets, les flux de marchandises, l’impact environnemental, les coûts, en vérifiant sur le terrain les données en sa possession. Au cours des années a grandi aussi la conscience d’avoir entre les mains, de voir grandir quelque chose qui va au-delà de la simple opposition à un projet inutile et destructeur. Un modèle de prise de conscience collective qui peut difficilement revenir en arrière, et qui bien plutôt s’élargit en intégrant tous les thèmes les plus actuels : du travail aux services, à la santé, etc. En participant et en s’interrogeant toujours.

 Comme maintenant. On s’interroger sur ce qui s’est passé, sur la signification que tout cela prend, c’est un climat lourd, opprimant et que nous sentons surtout injuste. La violence du langage utilisé est telle, la disproportion des récits sur les faits réellement survenus sont tels que les mots manquent pour expliquer à nos enfants incrédules (et perdus). Nous voyons et entendons raconter par les journaux et les télés une histoire qui ne nous appartient pas. Nous ne sommes pas un problème d’ordre public, nous sommes une ressource de ce pays, nous sommes une ressource parce que durant toutes ces années, le mouvement est devenu une communauté critique, consciente, qui sait choisir. C’est cela qui fait peur ?

 Nous revendiquons le droit à la participation et à la gestion de la chose publique dans le respect du bien commun et de la volonté de la population.

 Faites quelque chose, nous demande-t-on de tous côtés.

 Nous pouvons par exemple faire quelques comptes (nous sommes habituées à équilibrer le budget) et donc nous sommes conscientes du gaspillage énorme d’argent public que représentent aussi bien le projet que sa surveillance armée. Il est évident que les déclarations des ministres qui se disent prêts à verser de solides récompenses font venir l’eau à la bouche à beaucoup de monde : entrepreneurs habitués à trafiquer les fausses factures, milieux bizarres, faillites et sociétés écrans. Ceux qui ont espéré gagner grâce aux Olympiades en construisant des méga-hôtels (alors que même sur la Riviera, on ne pourrait pas trouver assez de clients pour occuper ces centaines de lits), et qui maintenant n’ont plus que leurs yeux pour pleurer, ceux-là, ça les arrange bien de rejeter la faute sur les no-tav et d’invoquer l’état de crise en espérant des compensations.

 Nous demandons aux femmes (mais pas seulement aux femmes) de prendre la parole sur ce qui est en train de se passer. Nous connaissons directement sur notre peau la violence, c’est pourquoi nous la refusons, c’est pourquoi doit s’arrêter le viol de notre vallée, et l’autoritarisme militaire sur un territoire entier doit cesser. Faites quelque chose. Il nous vient l’envie de renvoyer l’invite et de vous dire à vous : faites quelque chose.

 Aidez-nous à empêcher l’état de police permanente dans lequel on veut nous faire vivre.

 Faites quelque chose pour dénoncer cette campagne de presse (qui ne se pose pas de questions, ne fait pas de distinctions, n’examine pas les faits et les choses décidément incohérents qui pourtant sont sous les yeux de tous). Faites quelque chose pour que l’histoire d’un mouvement populaire comme le nôtre ne soit pas liquidée manu militari au milieu des dossiers du parquet.

 Nous résistons parce que nous voulons avancer, nous voulons vivre en paix dans notre vallée, nous voulons recueillir les fruits de plus de vingt ans de croissance collective sur toutes les questions qui nous sont chères : l’avenir des prochaines générations, les ressources de notre territoire, en intervenant pour l’épargner, l’assainir, pas pour le braquer ; en mettant à disposition nos capacités comme alternative à la consommation délirante et pour un usage responsable et conscient des ressources. Nous voulons nous réapproprier notre temps pour participer à la gestion et au soin de notre communauté. Nous libérer du TAV.

 Femmes en mouvement  Vallée de Susa

 (pour le groupe DIM Donne in Movimento Annamaria, Chiara, Daniela, Doriana, Ermelinda, Patrizia, Paola, Rita, etc.)

 21 septembre 2013

http://www.facebook.com/notes/annamaria-sarzotti/faites-quelque-chose-manifeste-des-femmes-en-mouvement-donne-in-movimento-no-tav/10151894310439687

Liberté de choix

Encore une fois la france, avec un petit “f” car son gouvernement ne mérite pas de majuscule, revient sur les accords signés avec l’Europe, au nom de qui, de quoi ? nul ne le sait.

Comme nous vous l’expliquions il y a quelque temps, cotiser à la sécurité sociale n’est pas obligatoire dans l’union européenne et ce depuis 1999, l’important étant de cotiser à une caisse européenne quelle qu’elle soit. Malheureusement, le RSI, l’URSAFF et autres prélèvements franco-français, permettent, grâce à un système bien rôdé consistant à rémunérer les juges grâce au profit de ces prélèvements dits “sociaux”, à tout bon citoyen dans son bon droit de se voir refuser de cotiser ailleurs mais dans le même temps condamné à indemniser ces préleveurs, faisant payer deux fois le con-tribuable français.

Pour les frontaliers, consultant et se faisant opérer en Suisse qui réglaient leur cotisation en Suisse, ce qui est tout à fait normal, le gouvernement a décider de leur imposer de cotiser à la sécurité sociale française dès l’année prochaine, mais, comme le gouvernement ne sait comme s’y prendre, il inscrit à la CMU tous les habitants de france quelque soit leur nationalité (Suisses compris) dès lors que leur lieu de travail est situé hors de france mais que leur lieu de résidence est ici. Une année de transition pour voir comment vont évoluer les choses ? Une simple aberration française encore une fois loin du droit international. De plus, en mettant un pourcentage fixe sur le revenu fiscal de référence, le gouvernement récupérera légalement le montant des salaires annuels perçus par chacun et pourra facilement travailler sur la mise en place d’une taxe sur les salaires perçus à l’étranger. 

Par contre, comment l’état va-t-il faire pour les étrangers comme les anglais, roumains, … qui viennent travailler chez nous et qui ne cotisent à aucune caisse puisque employés par des sociétés non implantées en france ? là, pas de question et encore moins de réponse.

Vive le pays des droits de l’homme et du citoyen !

http://www.lemessager.fr/Actualite/Actualite_de_Hte_Savoie/2013/10/01/article_assurance_maladie_des_frontaliers_le_gou.shtml#.UkrTedL7rU9

 

 

La fin d’un héritage

Pour un soutien financier et moral d’urgence à l’exploitation de Pascal Payot aux Houches.

Ce n’est pas un métier qui se meurt c’est une culture !
Avec la fin des exploitations agricoles dans la vallée ce n’est pas seulement un folklore et un commerce de proximité que nous perdons mais un véritable rapport au territoire, une conception différente du temps, une autre idée de la montagne … bref nous perdons une part de notre héritage.

 

N’hésitez pas à signer la pétition :

http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/pour-un-soutien-financier-et-moral-d-urgence-%C3%A0-l-exploitation-de-pascal-payot-aux-houches?share_id=aygtBkBGol&utm_campaign=share_button_mobile&utm_medium=facebook&utm_source=share_petition

URSAFF or not URSAFF

Il ne nous est malheureusement pas possible de vous envoyer sur la page facebook de “Comment quitter la Sécurité Sociale”, cependant, nous vous fournissons les explications de leur avocat, Me Lagasse.

CSG, CRDS, RSI ou nautre assurance maladie, URSAFF, Retraite…

Tout y passe, choisissez ne subissez plus

Téléchargez en cliquant ici le DOC URSSAF

A partager et utiliser sans modération

Liberté d’expression quand tu nous tiens…

Scoop !

Un hebdomadaire provincial qui, pour ne pas le nommer sera appelé “le Feuf’ny” dans cet article, vient d’être privé par un commissaire-priseur de Thonon les Bains du droit d’y inscrire ses annonces légales concernant les futures ventes aux enchères.

“Le Feuf’ny”, pour avoir fait paraître un article sur un berger de St Jean-d’Aulps qui s’était vu retiré par M. Holtz la totalité de son troupeau de brebis durant les dernières vacances estivales, aurait-il été un peu trop loin dans sa liberté d’expression ? Mais surtout, cela relance un beau débat : les vérités ne sont-elles pas toutes bonnes à dire ou à écrire dans ce cas précis ? 

En tout cas “Le Feuf’ny” a reçu de la part de ce commissaire, non pas de police, mais priseur de ne plus publier les futures ventes aux enchères.

Il est vrai qu’en demandant aux savoisiens de venir à la vente aux enchères le vendredi 26 juillet 2013 à Thonon, Claude Cottet n’a certainement pas permis à M. Holtz de rentrer dans ses frais, les 217 têtes vendues pour 8800€ soit 10€ la patte, avec une seule enchère et pourtant trois acquéreurs présents qui ont peut-être eu peur de la dizaine de savoisiens présents mais surtout de la quinzaine de F.F.O. dont il a du aussi régler le déplacement.

Alors, pour rentrer dans ses frais, M. Hotlz a-t-il tout simplement décidé de ne plus payer les parutions dans “Le Feuf’ny” ou a-t-il une dent contre cet hebdomadaire pour avoir dit la vérité ?

A suivre donc…