Université de Savoie, vers leur fin ?
Une réforme des universités doit être votée en juin 2013. Ce projet vise à centraliser les 80 universités françaises sur une trentaine de sites.
Si le projet est accepté en l’état, il provoquera l’absorption de l’université de Savoie.
Nous avons besoin d’une université ancrée sur son territoire et dotée de sa pleine capacité d’initiative !
– Les Pays de Savoie ne doivent pas devenir un désert universitaire.
– Sans université publique, l’activité serait laissée à des officines privées, onéreuses et disposant de moyens limités.
– Nous ne voulons pas d’une université de Savoie « coquille vide », sans aucune capacité d’initiative, absorbée par celle de Grenoble, sous le couvert d’une « communauté d’universités ».
L’université est un facteur fortement dynamisant pour un territoire : pour son activité économique, culturelle, intellectuelle, environnementale.
Les Pays de Savoie représentent un espace de vie en forte croissance démographique, excentré de Lyon et Grenoble, déjà largement sous-doté sur le plan universitaire.
L’université de SAVOIE, c’est :
13 000 étudiants dans deux départements ; deux écoles d’ingénieurs et de management ; deux IUT ; des facultés de lettres-langues-sciences humaines, de droit et de sciences ; le Centre national de formation des enseignants intervenant auprès des déficients sensoriels (CNFEDS), l’Institut national de l’énergie solaire (INES), l’Institut de la Montagne, 19 laboratoires de recherche.
La centralisation mène à la concentration de pouvoirs, mais pas à l’efficacité :
HARVARD, classée première université au monde, ne compte que 20 000 étudiants !
La Suisse Romande compte 4 universités, une école polytechnique, plusieurs « hautes écoles » d’enseignement supérieur pour une population de 2 millions d’habitants. L’université de Genève (15 000 étudiants) est parmi les cent premières du classement de Shanghai.
L’université de Savoie serait parfaitement viable économiquement et cohérente dans sa gestion si la compétence régionale « enseignement supérieur et recherche » était déléguée à l’assemblée des Pays de Savoie.