L’intégration sociale
L’un des objectifs de l’école est de former de futurs citoyens qui trouveront leur place dans la société et de les préparer à enrichir la vie sociale de leurs potentialités et aspirations individuelles. Le respect de chaque enfant doit permettre aux moins doués intellectuellement d’accéder à un niveau de culture générale satisfaisant, pendant que les moins manuels trouvent une stimulation dans l’exercice d’activités pratiques et artistiques. Les stages en troisième dans le monde agricole, en seconde et en première dans le monde industriel et social, ancrent leurs connaissances théoriques dans la réalité. Le fait que ces enfants grandissent ensemble pendant plusieurs années permet d’insister sur l’attention aux autres et offre l’avantage de les sensibiliser aux règles qui régissent la vie en société.
L’ouverture sur le monde
Notre société est ouverte sur le monde. Dans la pédagogie, l’apprentissage de deux langues vivantes commence dès le cours préparatoire. De nombreux échanges avec d’autres écoles à l’étranger (Allemagne, Angleterre, Canada, États-Unis, France, etc.) favoriseront la consolidation des acquis. Mais la compréhension d’autres cultures commence par l’apprentissage de la nôtre. L’éducation civique et l’histoire de notre civilisation ou celle des religions sont des bases indispensables à l’ouverture d’esprit.
Évaluation des études :
Suivi, rapports et notations
Les rapports constants des professeurs entre eux et avec les parents permettent de mener à bien les missions d’évaluation. Parce que les notes ne sont qu’un reflet partiel des connaissances de l’enfant, elles sont remplacées, pour le cycle primaire, par un rapport annuel présentant un portrait de l’enfant et de son comportement. Il témoigne du parcours de l’élève et de son atteinte des objectifs fixés, il décrit ses points forts et ses points faibles. À partir du collège, l’adolescent a acquis une maturité suffisante pour ne pas conditionner l’acquisition des connaissances à l’obtention d’une note. Les bulletins sont alors plus fréquents et un système de notation classique est introduit.
Travail de fin d’étude
Pendant la durée de sa douzième classe (1ère des lycées), chaque élève est invité à produire un travail individuel sur un sujet original de son choix : réalisation manuelle ou artistique, littéraire, scientifique, technique ou sociale. Ce chef-d’œuvre comporte une partie pratique, une étude théorique et une présentation orale devant l’ensemble de l’école : invités, professeurs, parents et camarades. Là encore, l’élève est amené à montrer les degrés de maîtrise et d’autonomie qu’il a atteints et à témoigner de ses aptitudes et résultats.
Une démarche vers la qualité
Répondre aux besoins de la jeunesse dans un monde en transformation. Les actions de cette perspective pédagogique originale pour laquelle la qualité sera centrale, par la richesse des enseignements prodigués et la relation humaine respectueuse entre l’enfant et le professeur.
Elles s’engageront collectivement dans une démarche qualité structurée, dans un esprit de citoyenneté, de service aux familles, d’efficacité renforcée des moyens mis en œuvre, de transparence sur les résultats obtenus et de partenariat avec les acteurs concernés.
Pourquoi un nouveau système d’éducation ?
La transmission des savoirs ne suffit plus :
La crise de l’école montre partout la limite des systèmes d’enseignement qui visent exclusivement l’entraînement de l’intellect et la transmission des savoirs abstraits. L’absence d’un pluralisme pédagogique véritable prive notre pays des expériences et de l’émulation qui pourraient le conduire à considérer des voies de changement insuffisamment explorées jusque-là. Mettre en place une école fondée sur l’idée de la liberté de l’homme, convaincue que l’amour, la confiance et l’enthousiasme, aux lieu et place de l’ambition, la crainte et la compétition, dotent les enfants de la sérénité et des forces qui leur seront indispensables pour avancer dans un monde incertain, y réaliser leur projet d’existence, en contribuant au progrès de l’homme.
Croire en chaque enfant :
Accueillir l’enfant à l’école, cela signifie le reconnaître dans sa personne individuelle, établir avec lui une relation de confiance et de responsabilité dans la continuité. Lorsque ces bases sont posées, l’école peut alors répondre aux besoins fondamentaux de l’être humain en développement qui lui est confié. La tâche de l’enseignant devient alors de favoriser l’épanouissement de chaque enfant dont il a la charge, de l’accompagner vers la découverte de sa voie originale.
Un accueil adapté à tous les enfants :
Tous les enfants sont susceptibles de s’intégrer et de réussir dans le cadre de cette pédagogie: qu’ils soient plutôt intellectuels, manuels, artistes ou même qu’ils aient des difficultés particulières. Le dialogue constant entre parents et enseignants permet de définir pour chaque enfant le parcours le mieux adapté.
L’organisation de l’établissement, de la maternelle au lycée, établit les bases de la continuité, élément essentiel de la progression harmonieuse de l’élève et du traitement préventif de l’échec scolaire. Elle évite les ruptures aux étapes de plus grande fragilité de l’enfant : entrée en scolarité, entrée au collège, adolescence, orientation.
L’accueil périscolaire :
Le jardin d’enfants :
Avant l’entrée dans le cycle primaire, on offre à l’enfant la possibilité de vivre des expériences multiples et riches à travers le jeu, les contes, les rondes, les mouvements, les rythmes, les couleurs, les sons, le chant auxquels il se lie par sa faculté d’imiter l’adulte. Cela favorise un développement harmonieux des facultés préliminaires (spatialisation, etc.) qui va permettre d’installer celles-ci avec plus de sécurité et de profondeur.
Les classes primaires :
Les apprentissages proprement scolaires commencent à l’âge de sept ans environ. Un même professeur principal, assisté de professeurs spécialisés (langues, art, activités manuelles, sport), prend en charge une classe d’âge pendant toute la durée du cycle primaire. L’enseignement procède par images vivantes. L’enfant fait d’abord les choses avant de les aborder par l’abstraction.
Le secondaire :
Disposant d’une meilleure maîtrise du principe de causalité, l’adolescent peut progresser maintenant vers l’abstraction et développer un jugement réellement autonome. Toutes les matières sont enseignées dans l’optique d’un éveil aux problèmes du monde actuel et à la responsabilité de l’homme en tant qu’acteur dans le monde. L’enseignement est confié à une équipe de professeurs spécialistes de leur discipline qui interviennent dans les différentes classes du collège et du lycée pour garantir la cohérence de l’accompagnement des élèves et de leur progression.
L’objectif poursuivi est l’épanouissement aussi large que possible de toutes les potentialités, intellectuelles, artistiques, manuelles, corporelles de l’élève. Il n’y a donc pas d’orientation précoce en cours de scolarité. Tous les élèves, quelles que soient leurs capacités, poursuivent ensemble leur scolarité jusqu’à 17 ans. A partir de la seconde, des enseignements optionnels sont offerts aux élèves qui se préparent aux examens.
Comme chaque année, les parents doivent se battre contre la fermeture de classes ou pour l’ouverture de classes dans les écoles surchargées.
Nous vous présentons un courrier que vous pouvez utiliser si vous vous retrouvez dans un de ces cas :
Collectif des Ecoles de …
Monsieur l’Inspecteur d’Académie de Haute-Savoie
Fait à …, le …
Le Roi Victor Emmanuel II, Roi d’Italie, Duc de Savoie, etc., devait donner la Savoie à la France en échange d’un service que cette dernière avait offerte à la future Italie. La patrie ancestrale de ses aïeuls changeait de mains à cause d’un accord secret (Accords de Plombières) dont Napoléon III et Cavour étaient les protagonistes.
Connaissant ses sujets savoisiens et leur sens du devoir et du travail mais connaissant également la fourberie légendaire des dirigeants français, Victor Emmanuel II inséra dans le Traité de Turin du 24 mars 1860 une clause permettant l’inamovibilité de tous les services publics créés sous son règne et donna à tous les fonctionnaires des droits acquis que nul ne pourrait abroger mais au-delà des fonctionnaires, ce sont tous les habitants de la Savoie qui pourront jouir, ad vitam aeternam, de tous ces biens publics.
Le traité insistant notamment sur l’inamovibilité à la magistrature, les habitants de la Savoie votants pour leur future patrie savaient que, grâce à elle, tous leurs droits acquis seraient protégés car si les magistrats protègeront leurs tribunaux en cas de revirement de la part de l’état français, ils seront aussi obligés de protéger tous les autres services publics créés avant l’annexion car ils font partie d’un seul et même texte juridique.
Les avancées technologiques, les inventions, les déplacements, les besoins existants aujourd’hui ne sont évidement pas les mêmes qu’il y a 150 ans. Certaines dispositions ont laissé place à d’autres dans le but de satisfaire tout le monde mais les lois françaises ont beaucoup évoluées entre 1860 et 1870 ; les avantages existants en Savoie, principalement parce que beaucoup d’institutions étaient bien plus avancées ou abouties que leurs homologues françaises du fait de leur antériorité historique ont fait que les lois françaises ont du se conformer aux exigences savoisiennes. La loi du 21 novembre 1860, première du genre, confirma la pérennité des droits acquis. D’autres plus générales ou particulières, comme celle sur les écoles de hameau, apporta à l’ensemble de la France des dispositions qui n’existaient pas.
Beaucoup de ces lois sont tombées dans l’oubli mais pas dans la désuétude. Les progrès effectués depuis plus de 150 ans dans les domaines de la communication, des déplacements, la recherche, etc., font que les lois, si elles avaient été appliquées à la lettre, auraient permis une alphabétisation et une réussite scolaire bien meilleure sur notre territoire que ce qu’elles ne sont à ce jour. Aussi, lorsque le « progrès » fait régresser le bien apporté aux populations, il faut savoir utiliser les lois qui nous protègent à leur juste valeur pour remettre tout le monde dans le droit chemin.
Les écoles de hameaux étaient une règle en Savoie, la loi française fut modifiée en 1860 afin de pouvoir les intégrer juridiquement dans le droit français. Beaucoup de maires français purent alors développer l’enseignement sur l’ensemble de leur commune et non uniquement au chef-lieu ; le climat, la distance, le travail (surtout dans les fermes) empêchaient les enfants de se rendre à l’école régulièrement. En 1860, alors que plus de 90% de la population était lettrée en Savoie, moins de 80% l’était en France.
En Savoie, la moyenne était de 10 à 15 écoles pour des communes de 2000 à 2500 habitants ; certes le nombre de classe était restreint, les classes n’étant pas mixtes, ce ne sont que deux classes uniques qui existaient par école. Ce qui représentait tout de même 20 à 30 classes soit à minima une classe pour cent habitant tous âges confondus. Si aujourd’hui on rapportait ce rapport classe/100 habitants sur la commune de … qui compte environ … habitants, la logique demanderait … classes réparties sur … écoles.
Les écoles, en 1860, comptaient entre 15 et 20 élèves par classe. L’évolution du système d’apprentissage, du matériel mis en œuvre depuis plus de 150 ans font que les principes mêmes de l’enseignement ont profondément été modifiés. Les lois sardes n’étaient jamais ou peu sollicitées car le progrès prenait le pas sur le juridique. Le nombre de matières augmentait dans les classes diminuant d’autant toutes les bases d’apprentissage du français, des mathématiques, de l’histoire mais permettait dans le même temps une ouverture d’esprit et une plus grande diversité d’intéressement pour les élèves.
Le nombre croissant d’élèves dans les classes, près du double puisque certaines classes revendiquent aujourd’hui plus de 30 élèves dans les maternelles, était pallié par l’apparition de Maîtres E et Maîtres G, enseignants spécialisés pour intervenir ponctuellement ou régulièrement soit sur un groupe d’élève soit sur un élève en particulier.
Depuis quelques années, les heures de cours diminuent (suppression du samedi matin), les Maîtres E et G sont en voie de disparition, le nombre de matières est toujours en constante augmentation tout comme le nombre d’élèves par classe.
Aujourd’hui, nous pouvons, avec regret car il n’est jamais simple de mêler justice et instruction, revendiquer des droits. Des droits pour nos enfants, légués par nos ancêtres, des droits inaliénables inscrits dans la Pierre au sein même du tribunal d’Appel de Chambéry.
Il n’existe aucune loi qui définit le nombre d’enfants dans une salle de classe, il n’existe aucune loi qui définit le nombre de classes dans une école. Vous avez fait fermer des classes (… en … ans), des écoles de hameau régies sous le droit sarde (… en … ans). Les parents d’élèves n’ont jamais rien dit sur la commune de … car ces fermetures pouvaient valablement être justifiées.
Mais aujourd’hui,
Nous,
Parents d’élèves des Ecoles Publiques de …,
Conseillers Municipaux de la commune de …,
Maire de la commune de …,
Directeurs et Instituteurs des écoles publiques de …,
Et à l’unanimité :
Refusons la fermeture d’une quelconque classe sur la commune de … ;
Refusons la surcharge de travail du psychologue scolaire créé par l’augmentation du nombre de commune dont il a la surveillance ;
Réclamons l’ouverture d’une nouvelle classe de … dans l’école de … ;
Car il s’agit là de nos droits les plus élémentaires et tout refus de votre part serait assimilé à une dénonciation du Traité du 24 mars 1860 et des lois qui en découlent vu qu’avant 1860 les enfants allaient à l’école de 7 à 10/12 ans, vu que la création de classes « maternelles » a apporté une demande supplémentaire pour les jeunes enfants (payée par l’augmentation massive des contributions fiscales, en Savoie après 1870)
NOUS SERIONS EN DROIT d’exiger, que soit réouvertes dans les hameaux, dans les villages et les villes, à concurrence de 1 classe/100 habitants toutes les classes d’école primaire nécessaires jusqu’à arriver au ratio existant en 1860 soit 10 à 15 élèves par classe.
Ceci aurait pour effet immédiat une remontée spectaculaire de l’alphabétisation et de la réussite scolaire enviée par tous les pays d’Europe avant 1860, en Savoie.
Aussi, afin de ne pas embarrasser le Ministère de l’Education Nationale, qui se verrait ensuite obligé d’appliquer les mêmes ratios sur tout son territoire (s’il veut éviter une mise en cause pour partialité voir discrimination ) OU de reconnaître ouvertement et publiquement , qu’en Savoie, les règles sont différentes du reste du territoire français, nous vous demandons fermement de ne fermer aucune classe sur le territoire de Savoie ( départements 73 et 74) et d’ouvrir les classes réclamées par les maires ou parents d’élèves….
Faute de quoi, nous appuyant sur les mêmes textes que ceux qui ont permis le maintien de la Cour d’Appel et des tribunaux sur ce territoire malgré la réforme de la carte judiciaire en France, EXIGERONS la réouverture de toutes les classes auxquelles notre territoire a Droit.
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Car ces textes sont les droits des habitants de Savoie, ceux-ci doivent être à la portée de tous et s’ils servent même que pour une seule classe, alors nous serons heureux d’avoir pu contribuer à cette réussite.
Comme vous le savez, le groupement Pour la Savoie se bat depuis quelques années contre le payement obligatoire de CSG, RDS, RSi, URSAFF. Si à ce jour Jeff Cattelin semble y être parvenu, cette question posée à l’Assemblée Nationale (pour la 6ème fois) mérite une fois encore qu’on s’y attarde. Nous attendrons avec impatience la réponse de l’Etat français, si elle venait à voir le jour pour vous proposer (peut-être avec PLS) une solution simple pour tous ceux qui ne veulent plus cotiser en France voisine. Ceci pourrait même être l’occasion de lancer un parallèle pour la Savoie dans une des principales démarches administratives.
14ème législature
Question N° :32898
de M. Jean-Jacques Guillet ( Union pour un Mouvement Populaire – Hauts-de-Seine )
Question écrite
Ministère interrogé > Affaires sociales et santé
Ministère attributaire > Affaires sociales et santé
Rubrique > sécurité sociale
Tête d’analyse > affiliation
Analyse > assurance européenne. perspectives
Question publiée au JO le : 16/07/2013 page : 7325
Texte de la question
M. Jean-Jacques Guillet attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les régimes français de sécurité sociale. Toute personne qui travaille et réside en France est obligatoirement affiliée au régime de sécurité sociale dont elle relève : régime général des salariés, régimes de non-salariés ou régimes spéciaux. Et à ce titre, elle est assujettie aux cotisations de sécurité sociale correspondante, à la CSG et à la CRDS. Pour améliorer sa protection sociale, chacun peut bénéficier de couvertures complémentaires auprès d’entreprises d’assurance, de mutuelle ou d’institutions de prévoyance ou également, depuis 1994, d’organismes assureurs établis dans un autre État de l’Union européenne. Aux termes de l’arrêt n° C-50-99 du 25 mai 2000 (Podesta) de la Cour de justice de l’Union européenne, les régimes français de sécurité sociale ne sont pas des régimes dits « légaux, c’est-à-dire incluant l’ensemble de la population dans le même régime », mais des régimes dits « professionnels » c’est-à-dire regroupant les assurés selon leur profession. À ce titre, les régimes français de sécurité sociale sont soumis aux dispositions des directives européennes n° 92/49/CEE et n° 92/96/CEE, entièrement transposées dans le droit national par la loi n° 2001-350 du 19 avril 2001 ratifiée par la loi n° 2001-624 du 17 juillet 2001, et se trouvent en concurrence avec les sociétés d’assurance, les mutuelles et les institutions de prévoyance françaises et européennes. Or en France, ces couvertures professionnelles ou individuelles complètent la sécurité sociale, elles ne peuvent s’y substituer. Qui plus est, le refus de cotiser à la sécurité sociale expose l’employeur comme le travailleur indépendant à des sanctions pénales et pécuniaires. Il lui demande comment dans ce cadre peut s’exercer la liberté sociale d’un Français qui souhaite contracter une assurance maladie et une assurance indemnité journalière auprès d’une société d’assurance européenne au lieu et place du régime français et que ne soit plus prélevée sur son salaire la part salariale de la cotisation d’assurance maladie, la CSG et la CRDS, voire même ajouter au salaire brut la part patronale de la cotisation d’assurance maladie.
Le gouvernement de l’Etat de Savoie soutient les Corses dans leur demande d’officialisation de leur langue.
Tout comme en Savoie celle-ci devrait être apprise dès le plus jeune âge.
La banalisation des langues devient un problème épineux aujourd’hui. La France, forte d’un je-ne-sais-quoi impopulaire en tout point de vue, menace également de rendre obligatoire la langue anglaise en FAC ! Tout ça à cause du nombre d’étrangers qui viennent suivre leurs cours dans les Universités. Mais au vue du nombre de ministres et directeurs de cabinets nés en France et d’origine française dans le gouvernement français actuel, on peut comprendre le besoin de trouver une langue universelle pour que leurs familles puissent s’insérer plus facilement dans les contrées sauvages françaises qui ont du mal à se faire comprendre des français (Alsace, Bretagne, Corse,…). Mais surtout, personne ne se demande si ces étrangers qui viennent en France pour poursuivre leurs études, ne le font justement pas pour apprendre la langue française. A quoi bon pour un anglais, un américain, un allemand, … de venir en France pour apprendre une langue étrangère qu’il connaît déjà.
Oui aux langues régionales, qui en fait sont des langues nationales à la base, et non à l’anglicisme obligatoire.
M. Le Premier Ministre de la République française,
Mme la Ministre de la Culture de la République française,
M. les Préfets de la République française en Savoie et Haute-Savoie…
Je viens d’apprendre par voie de presse votre intention prochaine de draper les écoles du drapeau tricolore français et d’y mettre en toutes lettres la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyens de 1789.
Je ne m’étalerai pas sur l’inapplicabilité des lois françaises sur tout le territoire de La Savoie (dénommés départements de Savoie et de Haute-Savoie selon vos services) suite à l’absence de votation populaire des habitants de Savoie après la mise en vigueur du Traité de Turin du 24 mars 1860 à la date du 1er mars 1948 (cf J.O.R.F. du 14 novembre 1948 page 10028 et J.O.R.F. du 8 janvier 2013 page 159, réponse à la question n°10106 du 13 novembre 2012 de M. Nicollin) conformément à l’article 1er du Traité de Turin du 24 mars 1860 et l’article 27 de la Constitution de la IVème République ou l’article 53 de la Constitution de la Vème République.
Par contre, là ou je vais m’attarder, c’est sur la présence de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyens de 1789.
Je serai curieux de savoir comment vous aller expliquer, sur le sol de La Savoie, l’article 3 de ladite Déclaration ? « Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément ».
Je vous rappelle que l’invasion française subie par la Savoie en 1792 par vos armées alors que la Savoie n’était pas française est entièrement et totalement contradictoire avec le principe de souveraineté évoqué dans l’article ci-dessus mentionné. La Savoie faisait partie d’un autre Etat : Les Etats de Savoie ! Comment allez vous expliquer aux élèves de notre pays que la France, la Grande France de 1789 a, 3 ans plus tard, délibérément violé les Droits qu’elle venait de mettre en place dans le pays voisin qu’était le nôtre ?
Violé ! Oui ! Dans les deux sens du terme, physiquement et moralement !
Rappelez-vous des batailles comme celle de Méribel (entre autre) sur les coteaux de Sallanches livrée le 28 septembre 1793 ; souvenez-vous de la Frichelette de Thônes, le 5 mai 1793, qui souleva quelques 3000 hommes contre l’envahisseur français ! Qui sera arrêtée le 9 mai et fusillée le 18 mai 1793 par les troupes françaises !
Quelles légitimités avaient la France et leurs subordonnés en Savoie ces jours là ?
Et c’est ça ! que vous voulez donner comme valeur aux enfants de nos écoles ?
Vous nous avez supprimé notre histoire en 1919 dans nos écoles, cela ne vous suffisait-il pas ?
Alors, RESPECTEZ D’ABORD LES LOIS ! et après vous pourrez vous mettre en donneur de leçon :
NON, nous ne voulons pas du drapeau tricolore sur les murs de nos écoles,
NON, nous ne voulons pas de votre devise que vous n’avez jamais respectée ici,
NON, nous ne voulons pas de votre Déclaration que vous ne respectez pas non plus.
M. Le Président, M. et Mme les Ministre, MM les Préfets, le respect ça se gagne, ça ne se prend pas !
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Une réforme des universités doit être votée en juin 2013. Ce projet vise à centraliser les 80 universités françaises sur une trentaine de sites.
Si le projet est accepté en l’état, il provoquera l’absorption de l’université de Savoie.
Nous avons besoin d’une université ancrée sur son territoire et dotée de sa pleine capacité d’initiative !
– Les Pays de Savoie ne doivent pas devenir un désert universitaire.
– Sans université publique, l’activité serait laissée à des officines privées, onéreuses et disposant de moyens limités.
– Nous ne voulons pas d’une université de Savoie « coquille vide », sans aucune capacité d’initiative, absorbée par celle de Grenoble, sous le couvert d’une « communauté d’universités ».
L’université est un facteur fortement dynamisant pour un territoire : pour son activité économique, culturelle, intellectuelle, environnementale.
Les Pays de Savoie représentent un espace de vie en forte croissance démographique, excentré de Lyon et Grenoble, déjà largement sous-doté sur le plan universitaire.
L’université de SAVOIE, c’est :
13 000 étudiants dans deux départements ; deux écoles d’ingénieurs et de management ; deux IUT ; des facultés de lettres-langues-sciences humaines, de droit et de sciences ; le Centre national de formation des enseignants intervenant auprès des déficients sensoriels (CNFEDS), l’Institut national de l’énergie solaire (INES), l’Institut de la Montagne, 19 laboratoires de recherche.
La centralisation mène à la concentration de pouvoirs, mais pas à l’efficacité :
HARVARD, classée première université au monde, ne compte que 20 000 étudiants !
La Suisse Romande compte 4 universités, une école polytechnique, plusieurs « hautes écoles » d’enseignement supérieur pour une population de 2 millions d’habitants. L’université de Genève (15 000 étudiants) est parmi les cent premières du classement de Shanghai.
L’université de Savoie serait parfaitement viable économiquement et cohérente dans sa gestion si la compétence régionale « enseignement supérieur et recherche » était déléguée à l’assemblée des Pays de Savoie.
Les animaux n’ont pas d’histoire, les sauvages non plus. Selon ces messieurs de Paris – et les programmes scolaires qu’ils imposent – la Savoie n’a jamais existé, elle n’a jamais eu de souverains indépendants. Plus grave : de nombreux savoyards pensent, qu’avant l’annexion de 1860, nous étions italiens !
Aucun autre élément n’est fourni, à nos enfants, pendant toutes leurs études primaires ou aux élèves des collèges et lycées. Les savoyards ignorent donc, par la volonté délibérée de l’État colonisateur : qui ils sont, qui furent leurs ancêtres, ce que sont leurs racines, qu’ils eurent un passé national prestigieux, que la Savoie est devenu française par invasion, par violation du droit et par destruction.
On mesure là, l’ampleur du mensonge français, du ”lessivage” de cerveau, de la tromperie infâme qui se perpétue aujourd’hui, au XXI° siècle. Oui ! aujourd’hui encore, dans nos écoles, à nos enfants, l’éducation nationale française apprend à nos écoliers une histoire qui n’est pas la leur, mais celle de leurs envahisseurs !
Qu’y a-t-il de plus ignoble que de mentir à des enfants sur leur provenance, leurs racines; afin de mieux les réduire, les exploiter, les taxer et les envoyer se faire tuer dans des guerres qui ne les concernent pas ?
Aujourd’hui, une page se tourne, la France, désapprouvée par les instances internationales, va se trouver rapidement mise en accusation par l’ONU et devra se retirer de notre sol.
Le Gouvernement de Savoie reprend donc la main.
Afin de reconquérir nos droits, c’est à dire notre dignité et notre Liberté, Monsieur le Ministre de l’Histoire et du Patrimoine propose comme première urgence le rétablissement des cours ”d’Histoire de Savoie” dans toutes les écoles primaires du pays, ainsi que dans les collèges et lycées.
Monsieur le Ministre de l’Histoire et du Patrimoine, contactera Madame la Ministre de la Famille, de l’Éducation et de la Santé, pour convenir des heures hebdomadaires à consacrer à l’apprentissage de notre Histoire, dans nos établissements scolaires de Savoie. Ils organiseront des stages pour la formation des professeurs et feront rééditer les manuels scolaires adaptés à cet enseignement.
Il n’y a qu’avec une Savoie indépendante de la France que l’avenir peut devenir réalité.
Arnaud Montebourg, Ministre du redressement Productif ?, se moque totalement des réponses de ses interlocuteurs. Il leur demande ce qu’il faudrait que le gouvernement fasse, mais de toute façon, il ne pourra rien faire pour aider ces entreprises.
Les PME, ce n’est pas intéressant pour la France. Elles ne sont pas assez grosses pour délocaliser, autant les laisser couler. L’Etat de Savoie est déjà en contact avec ces dirigeants de PME et leur propose des solutions viables à court et moyens termes même si la Savoie n’est pas encore libre, car elle à des droits qu’ils peuvent faire respecter pour relancer la machine. Et si la solution est refusée par la France, les PME ne pourront que se rallierà notre pour la sauvegarde des entreprises et des emplois.