RSI, URSAFF, CSG, RDS hors la loi ?

Comme vous le savez, le groupement Pour la Savoie se bat depuis quelques années contre le payement obligatoire de CSG, RDS, RSi, URSAFF. Si à ce jour Jeff Cattelin semble y être parvenu, cette question posée à l’Assemblée Nationale (pour la 6ème fois) mérite une fois encore qu’on s’y attarde. Nous attendrons avec impatience la réponse de l’Etat français, si elle venait à voir le jour pour vous proposer (peut-être avec PLS) une solution simple pour tous ceux qui ne veulent plus cotiser en France voisine. Ceci pourrait même être l’occasion de lancer un parallèle pour la Savoie dans une des principales démarches administratives.

14ème législature
Question N° :32898 de M. Jean-Jacques Guillet ( Union pour un Mouvement Populaire – Hauts-de-Seine ) Question écrite
Ministère interrogé > Affaires sociales et santé Ministère attributaire > Affaires sociales et santé
Rubrique > sécurité sociale Tête d’analyse > affiliation Analyse > assurance européenne. perspectives
Question publiée au JO le : 16/07/2013 page : 7325

Texte de la question

M. Jean-Jacques Guillet attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les régimes français de sécurité sociale. Toute personne qui travaille et réside en France est obligatoirement affiliée au régime de sécurité sociale dont elle relève : régime général des salariés, régimes de non-salariés ou régimes spéciaux. Et à ce titre, elle est assujettie aux cotisations de sécurité sociale correspondante, à la CSG et à la CRDS. Pour améliorer sa protection sociale, chacun peut bénéficier de couvertures complémentaires auprès d’entreprises d’assurance, de mutuelle ou d’institutions de prévoyance ou également, depuis 1994, d’organismes assureurs établis dans un autre État de l’Union européenne. Aux termes de l’arrêt n° C-50-99 du 25 mai 2000 (Podesta) de la Cour de justice de l’Union européenne, les régimes français de sécurité sociale ne sont pas des régimes dits « légaux, c’est-à-dire incluant l’ensemble de la population dans le même régime », mais des régimes dits « professionnels » c’est-à-dire regroupant les assurés selon leur profession. À ce titre, les régimes français de sécurité sociale sont soumis aux dispositions des directives européennes n° 92/49/CEE et n° 92/96/CEE, entièrement transposées dans le droit national par la loi n° 2001-350 du 19 avril 2001 ratifiée par la loi n° 2001-624 du 17 juillet 2001, et se trouvent en concurrence avec les sociétés d’assurance, les mutuelles et les institutions de prévoyance françaises et européennes. Or en France, ces couvertures professionnelles ou individuelles complètent la sécurité sociale, elles ne peuvent s’y substituer. Qui plus est, le refus de cotiser à la sécurité sociale expose l’employeur comme le travailleur indépendant à des sanctions pénales et pécuniaires. Il lui demande comment dans ce cadre peut s’exercer la liberté sociale d’un Français qui souhaite contracter une assurance maladie et une assurance indemnité journalière auprès d’une société d’assurance européenne au lieu et place du régime français et que ne soit plus prélevée sur son salaire la part salariale de la cotisation d’assurance maladie, la CSG et la CRDS, voire même ajouter au salaire brut la part patronale de la cotisation d’assurance maladie.

Texte de la réponse

http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-32898QE.htm

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