Neutralité de la Savoie

Cabinet du Ministre des Affaires Etrangères

A l’attention de M. Laurent FABIUS

37, Quai d’Orsay

75351 Paris – France

Référence : 1408-01-AI-LC-DF

Objet: Neutralité de la Savoie

Monsieur le Ministre,

 Je me permets, au nom du Gouvernement Provisoire de La Savoie, de vous faire part de nouvelles revendications.

             En l’absence de réponse à nos précédents courriers référencés 1309-03-MAE-DF-LC de novembre 2013 et 1403-01-AE-DF-LC de mars 2014, nous revenons vers vous pour vous faire savoir que la population de Savoie est encore et toujours sous la neutralité helvétique et ce depuis l’Acte Final du Congrès de Vienne de 1815.

             En l’occurrence, nous, représentants du Peuple de Savoie auprès de l’U.N.P.O. , vous rappelons vos obligations que la Suisse, entre le 5 et le 9 août 1914, a fait valoir et vous demandons de reconnaître notre titre de neutralité pour le Nord de la Savoie en ce qui concerne le territoire et pour l’ensemble de la Savoie pour ce qui est de la population.

             A cette fin, nous vous serions obligés de bien vouloir retirer tout savoisien ou toute savoisienne ou considéré comme tel de par sa naissance, de par mariage, de par sa parenté,… des conflits qui opposent la France avec d’autres états quels qu’ils soient et surtout à des états ayant signés l’Acte Final du Congrès de Vienne de 1815. Nous vous demandons également de ne plus utiliser les forces armées entraînées sur le sol de la Savoie à d’autres fins qu’humanitaires.

             Dans le cas où un savoisien ou une savoisienne enrôlé de gré ou de force dans un combat dont la Savoie ne peut être partie prenante de par sa neutralité, vous serez gré de bien vouloir lui faire signer une décharge dans laquelle ses droits seront clairement expliqués et qu’il reconnaît abandonner de sa propre initiative. Vous conviendrez aisément qu’aucun savoisien ni aucune savoisienne qui entendrait faire valoir ses droits à être retiré d’un conflit armé pour raison de neutralité ne pourra être mis aux arrêts ou condamné à quelque peine que ce soit ni rétrogradé ou suspendu pour quelque motif que ce soit.

 Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, mes respectueuses salutations.

 

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