Réflexions sur le sport en Savoie
Si comme nous l’espérons, la souveraineté savoisienne affirmera son efficience dans un délai écourté, nous nous devons de participer à la construction de nos futures règles de vie en formant une société nouvelle, moderne, nous affranchissant radicalement du mode de vie auquel nous soumet l’autocratie de l’état Français, nation décadente, en complète déliquescence. Afin de se laver d’un système nauséabond et pour la mise en œuvre d’un devenir radieux construisons un mode de vie en rupture avec les normes que nous impose la république française désuète, en développant des qualités d’actions généreuses indispensables à la construction d’une nation forte, qui alors sera enviée pour son mode de vie, dont les institutions nouvelles seront considérées comme une véritable renaissance.
Si nous admettons qu’une société moderne se doit de tenir compte des avancées sociales, celles-ci seront à considérer dans un contexte valorisant le citoyen, mais jamais pour l’affaiblir en l’assistant, en le coconnant, de manière indécente, voire avilissante, comme nous le déplorons sous les impulsions malsaines de la France. Pour qu’un individu s’accomplisse correctement au sein de son groupe, il se doit de posséder des moyens physiques et moraux, élevés lui permettant de trouver sa place au sein de sa Communauté. Nous devrons alors considérer comme un acte de civisme la mise en valeur de ces qualités, indispensables au bon fonctionnement de notre société. Il nous faut avoir en mémoire, ce qu’au cours des années 1938 Léo Lagrange, alors ministre des sports, au sein du gouvernement du Front Populaire français, écrivait :
« Le sport est la grande cause de la vitalité Française, le salut de la race »
Si, en France, le mot Race, est devenu imprononçable,voire tabou, les français envisagent actuellement de le supprimer du vocabulaire, en le retirant du dictionnaire ; en Savoie ce vocable conserve et conservera toute sa teneur, celle transmise par les définitions du Littré, du Petit Robert, ou du Larousse qui énonce : RACE….Groupe d’individus dont les caractères biologiques sont constants et se conservent par la génération…race blanche…race jaune Subdivision d’une espèce….races humaines. Nul désormais ne doit rougir de l’emploi de ce vocable, notion écologique par essence. Le substantif : Race avant la seconde guerre mondiale était d’un emploi courant, nous pouvons affirmer qu’il ne présentait alors nul caractère discriminant, en conséquence, les Savoisiens, peuvent s’en accommoder, sans pour autant l’utiliser en l’associant à certains préceptes d’une époque peu honorable, et évidemment révolue.
Pour être efficace, dans ses activités quotidiennes, chaque individu se doit de posséder un esprit sain dans un corps sain. Se mal nourrir, s’adonner à l’alcool, utiliser des stupéfiants, sont autant de dérives contre lesquelles nous devrons agir. Si, dénoncer les actes répréhensibles que nous condamnons, relève, pour certaines des fautes incriminées, du seul ressort de la Justice, force est d’admettre que la prévention peut et se doit, en de nombreuses situations prévenir des erreurs que nous dénonçons, en particulier pour les jeunes souvent vulnérables et soumis à des influences dangereuses. Toutefois, et dans le but de protéger nombre de nos concitoyens, en leur évitant de céder à certaines dérives, relevant de la compétence des juges, nous demeurons convaincus que la pratique sportive peut s’affirmer alors, comme un facteur déterminant de protection sociale. Sans vouloir s’ériger en moralistes, nous pensons et estimons judicieux que les membres de notre communauté se doivent de prendre conscience de leurs devoirs civiques, en respectant des règles de vie favorables à la bonne organisation et fonctionnement de notre Communauté.
Cette digression terminée, étudions les activités sportives au travers de leur longue histoire en essayant d’appréhender tous les bienfaits que peut et se doit de générer le Sport pour la santé publique, donc pour le bien être de chacun d’entre nous.
Depuis son origine le Sport intrigua nombre de penseurs qui exprimèrent, de manière très différenciée, leur ressenti, envers cette gestuelle physique, multipliant le nombre de définitions visant à justifier leur conception personnelle d’une activité naturelle, mais combien évolutive au cours des siècles. De toutes ces définitions nous ne retiendrons que celle du philosophe et chroniqueur Rabelais qui recherchait l’équilibre psychologique de l’être humain par le biais de l’amusement, laquelle distraction s’obtenait aisément…. en desportant.
Dès l’antiquité, apparurent les Jeux Olympiques d’Héraclès, mais également les Jeux Isthmiques, Néméens et les Jeux Pythiques. Nous notons, qu’au travers de toutes ces manifestations physiques les responsables de ces époques lointaines s’attachaient, en principal, à la valeur de l’exploit dans une ambiance « moralement » saine. L’importance de ces rencontres justifiant que les belligérants, durant les Jeux, cessent alors toutes actions guerrières.
Dès l’époque romaine apparurent les Jeux du Cirque lesquels se limitaient à des combats de gladiateurs. Nous émettrons toutes réserves quant aux fondements de ces pratiques dont l’aspect sportif, tel que nous le considérons et le justifions actuellement, ne saurait répondre à notre éthique.
Au Moyen- Age, nous découvrirons le sport au travers de tournois, de joutes de soule et de lutte. Parmi ces activités, nombre d’entre elles, de nature chevaleresque, correspondaient à des comportements guerriers implacables. Bien que la vie des combattants répondait à un idéal de noblesse d’âme, là encore nous formulons toutes réserves envers la portée morale de certains de ces agissements sportifs lesquels, repositionnés dans le contexte sociologique de l’époque possédaient une valeur qu’actuellement nous qualifierons de « grandeur d’âme ».
Afin de mieux appréhender les valeurs physiques et morales que nous recherchons dans le sport, citons le jeu de paume, la Crosse, qui furent, avec leurs évolutions respectives les ancêtres du tennis, du hockey sur gazon voire , du golf !
Au fil du temps les activités sportives se développèrent, liées en parties à l’évolution des techniques : technique pour les matériels, mais également dans le « traitement » médical des individus ainsi qu’au travers de régimes alimentaires adaptés….et, hélas apparurent les dérives répréhensibles, liées à des agents chimiques peu amens. Toutes Ces avancées permirent un développement accéléré des disciplines sportives lesquelles progressaient en s’affirmant au travers de concours et autres compétitions toujours plus nombreuses et de niveau technique sans cesse amélioré. Les salaires démesurés perçus par certains sportifs « falsifièrent » la finalité de l’engagement de ces pratiquants, douteux, qui par cupidité n’hésitèrent pas à user de produits chimiques illicites pour l’obtention de résultats volés , mais si fortement rémunérés…….
Ainsi évolua et évolue toujours le sport dénommé : Sport Professionnel lequel correspond à une mascarade financière utilisant, afin de gros profits, la gestuelle sportive dénaturée de tous ses aspects de noblesse et d’enrichissement, physiques et moraux. Les droits de télé sont des sources de revenus odieux que les tenants du grand capital s’octroient des plus illégalement. Que dire, également, de tous ces parasites qui gravitent dans les sphères de ces organisations, parodie du sport, mais spectacle, fabriqué de toute pièce afin de faire rêver le gogo. Hélas ces vedettes du vélo, ou du football (mais combien d’autres à côté de ceux la) laissent accroire, à nos plus jeunes, que les sportifs sont des vedettes, hélas ces financiers du sport font rêver nos têtes blondes en abusant de leur crédulité et pour cette simple et unique raison, je m’inscrits en opposant aux manipulateurs du sport dit Professionnel, car ils fabriquent, pour leur propre intérêt spéculatif, de faux dieux du stade. Sportifs, dopés, matches truqués, comme en atteste l’arrivée du dernier Dakar !!!!
L’ ORGANISATION DU SPORT S’ IMPOSE
Au regard de toutes ces dérives, essentiellement liées au profit financier, une structure nouvelle se devra de repenser le sport moderne afin de le préserver de toute cette pollution qui actuellement gangrène le vrai concept du sport. Il s’avèrera donc nécessaire de concilier l’initiative privée avec le contrôle permanent de la Commission à l’Education Sportive. Si cette démarche était retenue, une Charte des sports s’imposerait car le sport deviendrait un véritable instrument de gestion de notre Société, réclamant des règles particulières, spécifiques, d’une grande pertinence. Le sport se doit de recouvrer ses valeurs antiques et s’affirmer comme un vecteur inextinguible de la Santé physique et morale.
Les structures : des CLUBS des ASSOCIATIONS des SOCIETES qui s’organiseraient selon le principe corporatiste. Des professionnels pourraient travailler contre rémunération, toutefois l’encadrement serait composé exclusivement de bénévoles. Des bénévoles pourraient remplacer des professionnels à la condition expresse que ces entraîneurs, initiateurs, ou professeurs, voire médecins, soient attestés et confirmés dans leurs fonctions par un « diplôme » spécifique. Cet examen étant alors validé par des spécialistes de la Commission sportive.
Tous les membres de ces groupes sportifs, compétiteurs, encadrement, organisateurs seront détenteurs d’une licence, pièce administrative obligatoire pour la pratique du sport, au titre de compétiteur, ou en tant que dilettante.
Pour quelle raison une Licence ?
Concernant les sports de plein air, pouvant présenter un coefficient de dangerosité, les pratiquants de ces activités sportives se devront d’être assurés (garantie fournie par la possession d’une licence.) Lors d’un accident en montagne, les secours de la protection civile se devront d’intervenir, mais alors que la France offre la gratuité pour ce type d’intervention, dans notre Pays, ce service ne sera pas à la charge du contribuable, en conséquence, et au cas de service de sauvetage l’intervention sera facturée à la personne secourue, d’où l’importancede la Licence, comportant une assurance tous riques Au cas de non assurance, le tiers ayant reçu les services de la protection Civile Savoisienne (P C S) devra s’exonérer du coût total de l’intervention. Au cas de personne blessée par la faute d’un tiers, celle-ci se devra de s’acquitter du coût de l’intervention laquelle dépense se devra de lui être remboursée, par la personne responsable du dommage, remboursement qui sera suivi par les Services de la Protection civile Savoisienne , qui selon les difficultés rencontrées transmettra le dossier à la Justice de l’Etat de Savoie.
Toute personne, et quel que soit son âge, pratiquant un sport, en compétition, sera, par obligation, détentrice d’une licence, lequel document sera validé par un spécialiste en médecine, attestant la capacité du porteur de la licence, à pratiquer le sport pour lequel il s’engage.
LES FEDERATIONS SPORTIVES : Le mode administratif de fonctionnement seracalqué sur le système international qui répond à nos concepts d’administration sportive.
SPORT SCOLAIRE : Concernant le sport à l’école, nul ne pourra être dispensé des cours d’EPS, sauf à être détenteur, pour cette activité, d’une autorisation médicale confirmant son inaptitude à la pratique sportive, car les activités sportives seront obligatoires, au même titre que les Maths ou une langue vivante.
L’Etat prendra à sa charge les équipements scolaires : stades, salles de gymnastique, piscines, matériels pour la pratique des sports, en général.
Les stades municipaux seront entretenus par les différentes municipalités, mais lors de matchs de meeting sportifs ou toutes autres activités sportives, avec entrée payante, une location sera due par le club ou les clubs, organisateur de manifestations sportives. La gratuité toutefois sera de mise pour les compétitions et autres championnats scolaires ou universitaires, y compris pour des rencontres à caractère international.
Aménagement des horaires pour la pratique des sports en milieu scolaire :
En primaire, comme en secondaire, il semblerait que 5 heures de sport par semaine, soit le minimum requis. Le planning pourrait prévoir trois heures de gymnastique comportant de la culture physique, assortie de disciplines spécifiques : athlétisme, divers jeux de ballons, et, durant les heures de plein air, des matchs, des cours de natation voire, l’hiver des sorties de ski.
Compte tenu de notre géographie alpine, les disciplines de glisse sur neige devront faire l’objet de programmes spécifiques, car répondant à notre culture s’inscrivant dans un environnement touristique, donc économiquement nécessaire à la mise en valeur de nos vallées.
Les sports de montagne se devront d’être considérés avec une attention toute particulière car directement liés et dépendants de notre environnement : secours en montagne, formation de guides et d’agents de sécurité, inspecteurs des parcs, aménageurs du milieu montagnard etc…..
L’organisation des sports : Il semblerait que la cellule de base, de l’association sportive passe,indubitablement, par les clubs, lesquels seraient rattachés à des fédérations, qui s’articuleraient selon un système corporatiste. Une commission de spécialistes, bénévoles pourrait à tout moment contrôler l’organisation de ces établissements, afin d’éviter d’éventuelles dérives qui pourraient mettre à mal la santé de nos sportifs amateurs.
Doctrine du sport : Le sport de compétition, niveau national, niveau international. Amateurs / Professionnels.
Le sport se doit d’être et de demeurer, chez les jeunes, une activité d’amateur visant à faire de nos sportifs des individus physiquement et moralement forts, en vue de se constituer une bonne santé. Ils doivent « jouer pour leur plaisir »
La pratique du sport amateur n’interdit pas les épreuves de confrontation, les compétitions participant à l’émulation, à la lutte entre individus, mais tout « combat » vise à valoriser des capacités physiques utilisées dans le plus grand respect de l’adversaire que l’on rencontre. Les préceptes de la charte olympique, devront être inculqués à tous nos jeunes sportifs et les sanctions, sévères, appliquées envers ceux dont le comportement répréhensible, dérogerait aux règles de la pratique sportive.
Le sport Professionnel : Comme nous l’avons mentionné le sport Pro, n’est plus une activité sportive au sens noble et altruiste de nos concepts. Il s’agit d’une activité commerciale qui se prévaut de la gestuelle sportive afin d’assurer le fonctionnement d’un business contestable. Les pseudos sportifs, prisonniers de « négriers » sont d’incontestables « marchandises » générant des spéculations nauséabondes. La commercialisation de personnes, pour le seul profit d’agents sans scrupule, deviendra, en Droit Savoisien, un délit. Nul ne sera habilité à faire « commerce » de personnes, sur notre Territoire. Concernant les salaires des sportifs professionnels ceux-ci feront l’objet d’une étude, par une Commission Spécialisée laquelle, déterminera ce que la décence estimera acceptable, au titre de ces rémunérations. Au cas de salaires non déclarés, perçu sous forme de versements dissimulés, voire effectués à l’étranger, les responsables se devront , s’ils sont condamnés, s’acquitter d’ amandes fortement dissuasives car pouvant atteindre 10 fois le montant des sommes illicites.
Les organisations de sports professionnels, seront tenues de verser des montants -à définir- mais prélevés sur leur budget, sommes qui seront attribuées aux clubs ou sociétés sportives, pratiquant la formation de jeunes, à des fins d’ amateurisme. Nous rappelons que la pratique de la compétition est fortement conseillée, sous réserve toutefois, de contrôle sérieux des participants, surveillance indispensable, visant à protéger les ados, d’user de produits chimiques prohibés, et incontestablement nuisibles à leur santé. Les sujets contrôlés positifs, quel que soit leur âge, devront réparation. Une commission de spécialistes, bénévoles, sera chargée du suivi des décisions encourues par ces jeunes fauteurs.
L’Etat de Savoie, acceptera dans ses centres sportifs, toute personne quelle que soit sa confession, toutefois, aucun signe distinctif voire spécifique d’une Communauté, autre que Savoisienne, ne viendra perturber la bonne ambiance de notre Communauté. Hommes et femmes partageront donc les mêmes espaces sportifs, sans distinction de race ou de religion, ni de différenciation communautaire exprimée par une tenue vestimentaire spécifique, cette dernière se devant de correspondre à celle en vigueur, au sein de la Communauté Savoisienne. Aucun prosélytisme, quelle que soit sa forme, ne sera accepté, ni toléré. Le sport est affaire de tous, conformément aux préceptes ci-avant énoncés. Les règles de la Communauté Savoisienne, ayant en cette affaire, force de Loi.
Concernant les sports mécaniques, tels que quad, motos vertes, vtt…. Etc, la législation afférente à ces activités sportives relèvera d’une Commission spécialisée, en prise directe avec la Commission concernant l’Environnement.
L’organisation d’épreuves internationales, sur notre Territoire : Championnats du Monde, Jeux Olympiques, Coupe du Monde de Foot , etc … Une Commission Spéciale se doit d’être créée, pour prévoir et contrôler ce type d’événement aux conséquences financières lourdes et souvent dangereuse pour l’économie d’un pays, ne jamais omettre de prendre en compte la petitesse de notre Nation, qui en aucun cas, ne devra se faire aussi grosse que le bœuf.
La force de notre Nation résidera dans l’exemplarité de nos institutions, que d’autres Pays auront à cœur de transposer dans leurs Etats respéctifs.
Pour conclure ce présent rapport, empruntons le texte ci-après, rédigé par un membre du Club Alpin Français durant les années 1940. En cette période difficile, l’arrivée salvatrice du Maréchal Pétain, apportait le souffle neuf d’une renaissance, celle que tout citoyen Savoisien attend avec fébrilité.
« Le riche patrimoine matériel et moral se reconstitue sur le plan patriotique, sans bruit, mais solidement, dans une parfaite union. Pour chacun la vie a repris dans la sphère de ses aptitudes et des devoirs qu’il a bénévolement acceptés (…) Comme de tout temps la jeunesse a la plus large part. Elle vient confiante, chercher un appui (…) On lui inculque l’énergie, la volonté, la force d’âme qui la virilise (…) Les chefs transmettent à ces adolescents la flamme qui les anime ; consacre à leur éducation toute une paternelle sollicitude.C’est en un mot, l’annonce d’une ère nouvelle, qui constitue la bienfaisante action d’une longe série de dévouements »
R.J.