Pique nique au Château de Clermont

Le dimanche 16 juin 2013 à partir de 11h00,

L’Etat de Savoie vous propose de vous réunir au Château de Clermont -GS -pour une visite conviviale et, suivant le temps, un pique-nique aux abords du château.

Pour ceux qui le désirent, des visites guidées sont possibles avec les amis du Château sur réservation  au 04 50 69 46 81

plus d’informations sur http://www.culture74.fr/le-chateau-de-clermont

 

 

Une fois par mois, nous vous proposerons de nous retrouver autour d’un lieu historique de Savoie pour se rencontrer et discuter ensemble.

 

Congrès des JSP Nord

Le 1er juin 2013 a eu lieu le 40ème Congrès des Jeunes Sapeurs Pompiers du nord de la Savoie

L’Etat de Savoie félicite ces futurs pompiers volontaires ou professionnels qui, a à peine 12 ans, désirent déjà s’investir dans l’assistance aux victimes. 

A les voir s’investir ainsi, la relève est d’ores et déjà assurée même si le nombre de pompiers volontaires est insuffisant dans certaines casernes de Savoie. Un travail en amont sur l’assistance aux victimes est nécessaires pendant les heures de cours scolaires afin d’initier mais surtout de faire prendre conscience à toutes et à tous du réel besoin de connaître un minimum de gestes de secourisme qui, même s’il ne serviront qu’une fois dans la vie d’un homme, peut être crucial pour celui qui les reçoit.





Sport

L’Etat de Savoie félicite les joueurs de l’ETG FC pour leur match du 31 mai 2013 en France voisine.

Un grand merci également à tous les supporteurs qui ont fait le voyage dans la capitale française.

La coupe de France n’est pas en Savoie, ça c’est sûr, mes les savoyards savent se faire remarquer à l’étranger. Comme quoi il n’y a pas que le ski, la Tom(m)e et le Reblochon en Savoie.

Merci encore à toutes et à tous et … A l’année prochaine !

Nouvelle question à l’assemblée nationale de M. Nicollin

 

 ATTENTION QUESTION RETIREE PAR L’AUTEUR

Si la question est toujours visible, celle-ci n’aura donc aucun effet auprès de l’état français qui n’aura pas à y répondre.

Question N° : 27866 de M. Yves Nicolin ( Union pour un Mouvement Populaire – Loire ) Question écrite
Ministère interrogé > Affaires étrangères Ministère attributaire > Affaires étrangères
Rubrique > traités et conventions Tête d’analyse > traité de Paris du 10 février 1947 Analyse > mise en oeuvre. traité de Turin de 1860
Question publiée au JO le : 28/05/2013 page : 5348

Texte de la question

M. Yves Nicolin alerte M. le ministre des affaires étrangères et s’inquiète de ce que les réponses gouvernementales officielles fournies à ses deux précédentes questions écrites posées en 2010 et 2012 (n° 76121 et n° 10106) semblent en réalité parfaitement révélatrices d’une situation contentieuse au plan juridique et diplomatique pour la France. À deux reprises consécutives, le ministère des affaires étrangères n’a pu malheureusement fournir la preuve du respect strict par notre pays de l’article 44 du traité de Paris du 10 février 1947. Or ce traité est incontournable. La France a déjà été condamnée le 7 juin 1932 par la Cour internationale de justice pour violation de ce traité.
Dans cette affaire dite « des zones franches » la CIJ avait sanctionné une violation de l’article 435 du traité de Versailles de 1919 et tenu à rappeler expressément que « la souveraineté de la France sur ces territoires (existe) […] pour autant qu’elle n’est pas limitée par ses obligations internationales » (page 74 de la décision). C’est pourquoi ont été sollicitées du Gouvernement des réponses claires et précises sur le respect ou non des dispositions claires strictes et très formelles de l’article 44 du traité de Paris du 10 février 1947. Il est spécialement regrettable dans ces conditions, que le quai d’Orsay, auquel avait été rappelée l’existence de ce précédent fâcheux pour la France et relatif au statut singulier de la Savoie et de Nice (territoires rattachés à la France au moyen d’un traité territorial d’annexion signé à Turin le 24 mars 1860), n’ait pas veillé à respecter scrupuleusement l’article 55 d’un traité interallié et multilatéral signé à Paris par les 21 puissances victorieuses et fondatrices de l’ONU. Il est avéré aujourd’hui que la France n’a pas procédé à la notification diplomatique écrite exigée par cet article 44 du 10 février 1947, se contentant d’une « note verbale » non signée, certes doublée d’une publication au Journal officiel de la République française du 14 novembre 1948, mais en l’occurrence inopérante au plan diplomatique et comportant en outre des erreurs de dates fort curieuses. Il est surtout désormais établi, par la réponse officielle à la question n° 10106 du 13 novembre 2012, qu’en plus de cette notification diplomatique formelle faisant anormalement défaut (violation flagrante de l’article 44, paragraphe 1er), la France n’est plus en mesure d’enregistrer le traité de Turin du 24 mars 1860 en violation non pas seulement de l’obligation générale de l’article 102 de la charte de l’ONU, mais plus gravement et spécifiquement de l’article 44, paragraphe 2, du traité de paix multilatéral et interallié du 10 février 1947, en l’absence de notification valable et du fait du caractère prohibé de tout traité d’annexion. Il est spécialement regrettable que, depuis 2010, date à laquelle l’alerte concernant cette situation exceptionnelle fut lancée, M. Kouchner et M. Fabius, les deux ministres officiellement en charge de ce dossier, en aient manifestement négligé la portée et l’importance au plan géostratégique, politique, économique et historique pour la France. Il suffira de relever sur ce point qu’aucune des deux réponses gouvernementales aux questions n° 76121, le 15 juin 2010, et n° 10106, le 8 janvier 2013, n’a, de manière révélatrice, souhaité répondre scrupuleusement et expressément aux conséquences spécifiques pouvant résulter de l’article 44, paragraphe 3, du traité de Paris du 10 février 1947. Il l’interroge de nouveau sur le risque de reconnaissance d’une situation délicate car préjudiciable aux intérêts fondamentaux de la République française, par plusieurs États étrangers ainsi que, désormais, sur d’autres risques imminents suivants : saisine de la Cour internationale de justice de La Haye d’une question préjudicielle dans le cadre de n’importe quelle procédure judiciaire initiée à titre individuel par un ou plusieurs justiciables, ou pire par tout autre État membre de l’ONU ; saisine du haut-commissariat des droits de l’Homme à l’ONU sur le fondement de sa procédure n° 1503 désormais ouverte aux individus ; saisine du conseil des tutelles de l’ONU dans le cadre général des articles 73 et suivants.

 

http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-27866QE.htm

 

La France a déjà été condamnée le 7 juin 1932 par la Cour internationale de justice pour violation de ce traité.

Une erreur s’est glissée, une rectification doit être faite dans les plus brefs délais ! 

 

Déclaration des Droits de L’Homme dans nos écoles

M. DUGERDIL Fabrice

, Chemin de

74

Tél. : 06 XX XX XX XX                                                                                                le 26 mai 2013

 

LETTRE OUVERTE

à          M. Le Président de la République française,

M. Le Premier Ministre de la République française,

Mme la Ministre de la Culture de la République française,

M. les Préfets de la République française en Savoie et Haute-Savoie…

             Je viens d’apprendre par voie de presse votre intention prochaine de draper les écoles du drapeau tricolore français et d’y mettre en toutes lettres la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyens de 1789.

            Je ne m’étalerai pas sur l’inapplicabilité des lois françaises sur tout le territoire de La Savoie (dénommés départements de Savoie et de Haute-Savoie selon vos services) suite à l’absence de votation populaire des habitants de Savoie après la mise en vigueur du Traité de Turin du 24 mars 1860 à la date du 1er mars 1948 (cf J.O.R.F. du 14 novembre 1948 page 10028 et  J.O.R.F. du 8 janvier 2013 page 159, réponse à la question n°10106 du 13 novembre 2012 de M. Nicollin) conformément à l’article 1er du Traité de Turin du 24 mars 1860 et l’article 27 de la Constitution de la IVème République ou l’article 53 de la Constitution de la Vème République.

            Par contre, là ou je vais m’attarder, c’est sur la présence de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyens de 1789.

            Je serai curieux de savoir comment vous aller expliquer, sur le sol de La Savoie, l’article 3 de ladite Déclaration ? « Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément ».

             Je vous rappelle que l’invasion française subie par la Savoie en 1792 par vos armées alors que la Savoie n’était pas française est entièrement et totalement contradictoire avec le principe de souveraineté évoqué dans l’article ci-dessus mentionné. La Savoie faisait partie d’un autre Etat : Les Etats de Savoie ! Comment allez vous expliquer aux élèves de notre pays que la France, la Grande France de 1789 a, 3 ans plus tard, délibérément violé les Droits qu’elle venait de mettre en place dans le pays voisin qu’était le nôtre ?

  Violé ! Oui ! Dans les deux sens du terme, physiquement et moralement !

             Rappelez-vous des batailles comme celle de Méribel (entre autre) sur les coteaux de Sallanches livrée le 28 septembre 1793 ; souvenez-vous de la Frichelette de Thônes, le 5 mai 1793, qui souleva quelques 3000 hommes contre l’envahisseur français ! Qui sera arrêtée le 9 mai et fusillée le 18 mai 1793 par les troupes françaises !

            Quelles légitimités avaient la France et leurs subordonnés en Savoie ces jours là ?

           Et c’est ça ! que vous voulez donner comme valeur aux enfants de nos écoles ?

Vous nous avez supprimé notre histoire en 1919 dans nos écoles, cela ne vous suffisait-il pas ?

Alors, RESPECTEZ D’ABORD LES LOIS ! et après vous pourrez vous mettre en donneur de leçon : 

NON, nous ne voulons pas du drapeau tricolore sur les murs de nos écoles,

            NON, nous ne voulons pas de votre devise que vous n’avez jamais respectée ici,

                        NON, nous ne voulons pas de votre Déclaration que vous ne respectez pas non plus.

M. Le Président, M. et Mme les Ministre, MM les Préfets, le respect ça se gagne, ça ne se prend pas !

 

Pour télécharger la lettre au format word 2003 cliquez ici

N’hésitez pas à partager mais aussi à l’envoyer

http://www.lepoint.fr/politique/le-drapeau-francais-dans-toutes-les-ecoles-23-05-2013-1671667_20.php

La Justice française est aveugle !

Madame la Ministre de la Justice française, Mme TAUBIRA annonce dans son courrier envoyé le 26 avril 2013 l’indépendance de la Justice avec le Ministère de la Justice, alors, une petite question :

Qu’attendent les Juges pour faire respecter les lois qui n’arrangent pas l’Etat français puisqu’ils doivent faire appliquer le droit français dans toutes les conditions et que le Ministère de la Justice les soutien dans cette action ?

Des mouvements corses, basques, bretons, savoyards

Jusqu’ici inconnu du grand public, le FLNP rejoint une liste d’organisations indépendantistes plus ou moins violentes recensées en France.

Le Front de libération nationale corse (FLNC) est bien sûr le plus connu et le plus violent des groupes indépendantistes. Depuis sa création, en 1976, ce mouvement, qui reste toujours actif, a revendiqué des milliers d’attentats, commis en majorité sur l’île, mais aussi sur le continent et jusqu’à Paris.

Des attentats à l’explosif

Autre foyer indépendantiste en France, le Pays basque, qui a aussi connu des heures très violentes dans les années 1980. A l’époque, le groupe Iparretarrak était le pendant français de l’ETA et a organisé plusieurs attentats et même des assassinats. Jamais dissous officiellement, Iparretarrak est inactif depuis vingt-cinq ans. Un autre groupe, baptisé Irintzi, ce qui signifie le cri, a fait parler de lui à la fin des années 2000 en revendiquant des plasticages contre des agences immobilières, des villas et contre l’auberge ouverte au Pays basque par le chef Alain Ducasse.

Plus au nord, les indépendantistes bretons se sont aussi essayés à la lutte armée via l’Armée révolutionnaire bretonne (ARB), qui a été mise en cause dans le vol de 8 t de dynamite dans un dépôt du Finistère, en 1999, aux côtés de membres de l’ETA. Des explosifs utilisés en partie dans l’attentat contre le McDonald’s de Quevert (Côtes-d’Armor), en 2000, dans lequel une employée avait trouvé la mort. Dernière « poche » indépendantiste, beaucoup plus pacifique jusqu’à maintenant, la Savoie, où plusieurs organisations militent pour la création d’un Etat de Savoie. Les membres de ce mouvement, désigné comme « folklorique » par les services de renseignement, ont participé récemment à des manifestations pour empêcher la construction de la ligne TGV Lyon-Turin.

http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/des-mouvements-corses-basques-bretons-savoyards-07-05-2013-2784755.php

Nous remercions les renseignements généraux français qui nous désignent comme “folkloriques” car nous sommes pacifistes et légalistes, mais en attendant ils sont bien content que cela se passe dans la bonne humeur, sans heurt car pour nous la Savoie c’est notre avenir et notre intention n’a jamais été de la détruire. Bien au contraire, notre souhait est de lui redonner le blason qu’elle a porté durant plus d’un demi millénaire, de relancer l’économie locale au profit des habitants de Savoie. Le respect des droits pour tous.

 

Courrier à joindre avec votre déclaration de revenus

M.

Tél. :                                                                                      Madame, Monsieur le Trésorier Général

                

à                            , le 2013

Objet : Demande de renseignements complémentaires

Réf :

Numéro fiscal :

 

J’ai reçu par voie postale un courrier daté du      /      / 2013 demandant de remplir un formulaire de déclaration de revenu

Référence de l’Avis :

provenant de votre trésorerie et dont je vous joins l’original.

Il s’avère cependant que je n’habite pas sur le territoire français, je ne travaille pas sur le territoire français et je ne comprends donc pas cette demande émanant de la République française – Direction générale des finances publiques.

Car pour que le territoire où sont situés ma demeure, mon travail et où m’est demandée cette déclaration, soit considéré comme faisant partie du territoire français, faudrait-il que la demande corresponde au droit français dont vous dépendez.

En l’occurrence :

Au vu des articles 4 A et 4 B du Code des Impôts concernant les personnes passibles de l’impôt sur le revenu ;

Au vu de l’article 44 du Traité de Paris du 10 février 1947 concernant la remise en vigueur des traités suspendus et abrogés par fait de guerre ;

Au vu de l’article 53 de la Constitution de la Vème république portant sur les cessions et échanges de territoire ;

Au vu du Journal Officiel de la République Française du 14 novembre 1948 page 11028 portant sur la remise en vigueur de différentes conventions entre la France et l’Italie conformément à l’article 44 du Traité de Paris de 1947 ;

Au vu du Journal Officiel de la République Française du 15 juin 2010 page 6582 (Question n°76121 du 06/04/2010) portant sur l’affirmation de la part du Ministère des Affaires Etrangères d’enregistrer le Traité de Turin de 1860 dans les plus brefs délais auprès du Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies ;

Au vu du Journal Officiel de la République Française du 08 janvier 2013 page 159 (Question n°10106 du 13/11/2012) portant sur l’affirmation de la part du Ministère des Affaires Etrangères de la notification par note verbale de la remise en vigueur du Traité de Turin du 24 mars 1860 ;

Au vu de la note verbale n°98 du 1er mars 1948 portant sur l’abrogation du Traité de Turin du 24 mars 1860 ;

Au vu de l’article 1er du Traité de Turin du 24 mars 1860 portant sur l’appréciation et la  constatation de la manifestation de la volonté des populations.

Il s’avère qu’en droit français, le territoire de la Savoie où sont situés mes biens immobiliers et mon travail, ne fait pas partie du territoire de la France et l’application des lois françaises ne peut de fait être retenue.

Ainsi avant toute réclamation d’une quelconque somme d’argent pour un impôt français quel qu’il soit, il vous appartiendra, en tant que représentant du gouvernement français sur le territoire de la Savoie d’apporter les preuves suivantes :

–                   Copie de la notification du 1er mars 1948 (note verbale faisant dorénavant partie du domaine public de par sa publication au J.O. R.F. du 8 janvier 2013)

–                   Copie du Traité de Turin du 24 mars 1860 remis en vigueur selon les dispositions des J.O. R.F. du 11 novembre 1948, 15 juin 2010 et 8 janvier 2013

–                   Copie des dates de votation du peuple de Savoie postérieures au 15 septembre 1947 conformément à l’article 53 de la Constitution de la Vème République et de l’article 1er du Traité de Turin du 24 mars 1860

–                   Copie des résultats de cette votation populaire

 

En l’absence d’un seul de ces documents, il ne vous sera pas possible de prouver quelconque légitimité de l’Etat français sur le sol de la Savoie et vous demanderai par conséquent de bien vouloir cesser immédiatement toute demande de quelque impôt ou taxe française que ce soit.

            Il ne va sans dire que conformément aux dispositions nationales françaises auxquelles vous faites référence et après consultation des services de la Commission d’Accès aux Documents Administratifs, vous vous seriez obligés de répondre à ce courrier dans un délai d’un mois à réception et qu’en cas contraire l’affaire sera portée devant les tribunaux.

            De plus, au vu de l’article 4bis §2, aucune convention internationale n’existant à ce jour entre la Savoie et la France concernant la double imposition, cet article ne peut être retenu pour la réclamation des sommes d’argent dont je pourrai être la malheureuse victime.

            Cependant, dans l’attente de la réception des documents ci-dessus cités, je vous joins le formulaire envoyé par vos services correctement rempli.

Afin de faire court eu égard aux documents demandés, les articles 4A et 4B du code des impôts indiquent clairement les personnes qui sont opposables à l’impôt sur le territoire français par la République française, il en découle ce qui suit :

– l’article 44 du Traité de Paris du 10 février 1947 prévoit que les traités suspendus ou abrogés par faits de guerre doivent faire l’objet d’une notification à l’Italie dans un délai de six mois à partir de l’entrée en vigueur dudit traité :

« Chacune des Puissances Alliées et Associées notifiera à l’Italie, dans un délai de six mois à partir de l’entrée en vigueur du présent Traité, les traités bilatéraux qu’elle a conclus avec l’Italie antérieurement à la guerre et dont elle désire le maintien ou la remise en vigueur »

C’est la raison pour laquelle nous vous demandons copie de cette notification

– à la lecture du journal officiel du 14 novembre 1948 portant sur la remise en vigueur de conventions entre la France et l’Italie : « Remise en vigueur de diverses conventions entre la France et l’Italie. Le Ministère des affaires étrangères communique ci-après la liste des conventions franco-italiennes remises en vigueur, à partir du 1er mars 1948, par application de l’article 44 du Traité de Paix avec l’Italie signé à Paris le 10 février 1947 »

Il est rappelé que le traité est soi-disant remis en vigueur selon l’article 44 du Traité de Paris de 1947

– à la lecture du journal officiel du 15 juin 2012 page 6582 « La liste des traités notifiés à l’Italie a été publiée au J.O. du 14 novembre 1948. » ne prouve pas l’existence de la notification mais confirme une remise en vigueur unilatérale par la France des conventions mentionnées ne respectant pas ainsi l’intégralité de l’article 44 du Traité de Paris de 1947.

– à la lecture du journal officiel du 8 janvier 2013 page 159 « Le 1er mars 1948, notre chargé d’affaires à Rome, M. Geoffroy de Courcel, a notifié aux autorités italiennes par note verbale la liste des conventions franco-italiennes que le gouvernement français, conformément aux dispositions de l’article 44 du traité de paix, souhaitait remettre en vigueur ». La France a donc notifié à l’Italie des traités qu’elle souhaitait remettre en vigueur, et en aucun cas ne prouve cette remise en vigueur.

– à la lecture de la note verbale n°98 en date du 1er mars 1948 entre l’Ambassadeur de France en Italie et le Ministère des Affaires Etrangères italien, l’état français reconnaît l’abrogation du Traité de Turin du 24 mars 1860 : « Le Gouvernement français, estimant que l’état de guerre a abrogé le droit conventionnel franco-italien, considère qu’il s’agit, pour les conventions mentionnées dans cette liste, d’une remise et non pas d’un maintien en vigueur »

Le deuxième texte à faire partie de cette liste est « le Traité sur la réunion de la Savoie et du Comté de Nice à la France » en date du 24 mars 1860.

Aujourd’hui, si la France a effectivement souhaité remettre le Traité de Turin du 24 mars 1860 en vigueur à la date du 1er mars 1948, il aurait fallu faire respecter ledit traité en le faisant appliquer et selon l’article 1er du traité de 1860, la votation populaire était une obligation, c’est pourquoi nous vous demandons à quelle date a eu lieu cette votation et si elle l’a été conformément soit à l’article 26 de la Constitution de la IVème  République (si votation entre le 1er mars 1948 et le 03 octobre 1958) soit à l’article 53 de la Constitution de la Vème  République (si votation à partir du 04 octobre 1958). C’est la raison pour laquelle nous vous demandons la date de la votation populaire et son résultat.

Dans le cas où aucune réponse précise de votre part ou de celle d’un supérieur, vous ne pourrez qu’en convenir qu’en droit français, le traité de Turin du 24 mars 1860 est abrogé de fait et de droit par la France ; le territoire de la Savoie n’étant plus assujetti au droit français et je vous demanderai donc de bien vouloir cesser immédiatement tout envoi de courrier de votre part à mon encontre et de me rayer de vos listes.

Me tenant à votre disposition pour toute information complémentaire sur la façon de traiter ce problème épineux, je vous prie d’agrée, Madame, Monsieur, mes sincères salutations.

Fait à                                ,  le 

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