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Fermetures de classes élémentaires

Comme chaque année, les parents doivent se battre contre la fermeture de classes ou pour l’ouverture de classes dans les écoles surchargées.

Nous vous présentons un courrier que vous pouvez utiliser si vous vous retrouvez dans un de ces cas :

Collectif des Ecoles de …

                                                                       Monsieur l’Inspecteur d’Académie de Haute-Savoie

Fait à …, le …

             Le Roi Victor Emmanuel II, Roi d’Italie, Duc de Savoie, etc., devait donner la Savoie à la France en échange d’un service que cette dernière avait offerte à la future Italie. La patrie ancestrale de ses aïeuls changeait de mains à cause d’un accord secret (Accords de Plombières) dont Napoléon III et Cavour étaient les protagonistes.

             Connaissant ses sujets savoisiens et leur sens du devoir et du travail mais connaissant également la fourberie légendaire des dirigeants français, Victor Emmanuel II inséra dans le Traité de Turin du 24 mars 1860 une clause permettant l’inamovibilité de tous les services publics créés sous son règne et donna à tous les fonctionnaires des droits acquis que nul ne pourrait abroger mais au-delà des fonctionnaires, ce sont tous les habitants de la Savoie qui pourront jouir, ad vitam aeternam, de tous ces biens publics.

 

Le traité insistant notamment sur l’inamovibilité à la magistrature, les habitants de la Savoie votants pour leur future patrie savaient que, grâce à elle, tous leurs droits acquis seraient protégés car si les magistrats protègeront leurs tribunaux en cas de revirement de la part de l’état français, ils seront aussi obligés de protéger tous les autres services publics créés avant l’annexion car ils font partie d’un seul et même texte juridique.

             Les avancées technologiques, les inventions, les déplacements, les besoins existants aujourd’hui ne sont évidement pas les mêmes qu’il y a 150 ans. Certaines dispositions ont laissé place à d’autres dans le but de satisfaire tout le monde mais les lois françaises ont beaucoup évoluées entre 1860 et 1870 ; les avantages existants en Savoie, principalement parce que beaucoup d’institutions étaient bien plus avancées ou abouties que leurs homologues françaises du fait de leur antériorité historique ont fait que les lois françaises ont du se conformer aux exigences savoisiennes.  La loi du 21 novembre 1860, première du genre, confirma la pérennité des droits acquis. D’autres plus générales ou particulières, comme celle sur les écoles de hameau, apporta à l’ensemble de la France des dispositions qui n’existaient pas.

             Beaucoup de ces lois sont tombées dans l’oubli mais pas dans la désuétude. Les progrès effectués depuis plus de 150 ans dans les domaines de la communication, des déplacements, la recherche, etc., font que les lois, si elles avaient été appliquées à la lettre, auraient permis une alphabétisation et une réussite scolaire bien meilleure sur notre territoire que ce qu’elles ne sont à ce jour. Aussi, lorsque le « progrès » fait régresser le bien apporté aux populations, il faut savoir utiliser les lois qui nous protègent à leur juste valeur pour remettre tout le monde dans le droit chemin.

             Les écoles de hameaux étaient une règle en Savoie, la loi française fut modifiée en 1860 afin de pouvoir les intégrer juridiquement dans le droit français. Beaucoup de maires français purent alors développer l’enseignement sur l’ensemble de leur commune et non uniquement au chef-lieu ; le climat, la distance, le travail (surtout dans les fermes) empêchaient les enfants de se rendre à l’école régulièrement. En 1860, alors que plus de 90% de la population était lettrée en Savoie, moins de 80% l’était en France.

             En Savoie, la moyenne était de 10 à 15 écoles pour des communes de 2000 à 2500 habitants ; certes le nombre de classe était restreint, les classes n’étant pas mixtes, ce ne sont que deux classes uniques qui existaient par école. Ce qui représentait tout de même 20 à 30 classes soit à minima une classe pour cent habitant tous âges confondus. Si aujourd’hui on rapportait ce rapport classe/100 habitants sur la commune de … qui compte environ … habitants, la logique demanderait … classes réparties sur … écoles.

             Les écoles, en 1860, comptaient entre 15 et 20 élèves par classe. L’évolution du système d’apprentissage, du matériel mis en œuvre depuis plus de 150 ans font que les principes mêmes de l’enseignement ont profondément été modifiés. Les lois sardes n’étaient jamais ou peu sollicitées car le progrès prenait le pas sur le juridique. Le nombre de matières augmentait dans les classes diminuant d’autant toutes les bases d’apprentissage du français, des mathématiques, de l’histoire mais permettait dans le même temps une ouverture d’esprit et une plus grande diversité d’intéressement pour les élèves.

             Le nombre croissant d’élèves dans les classes, près du double puisque certaines classes revendiquent aujourd’hui plus de 30 élèves dans les maternelles, était pallié par l’apparition de Maîtres E et Maîtres G, enseignants spécialisés pour intervenir ponctuellement ou régulièrement soit sur un groupe d’élève soit sur un élève en particulier.

             Depuis quelques années, les heures de cours diminuent (suppression du samedi matin), les Maîtres E et G sont en voie de disparition, le nombre de matières est toujours en constante augmentation tout comme le nombre d’élèves par classe.

             Aujourd’hui, nous pouvons, avec regret car il n’est jamais simple de mêler justice et instruction, revendiquer des droits. Des droits pour nos enfants, légués par nos ancêtres, des droits inaliénables inscrits dans la Pierre au sein même du tribunal d’Appel de Chambéry.

             Il n’existe aucune loi qui définit le nombre d’enfants dans une salle de classe, il n’existe aucune loi qui définit le nombre de classes dans une école. Vous avez fait fermer des classes (… en … ans), des écoles de hameau régies sous le droit sarde (… en … ans). Les parents d’élèves n’ont jamais rien dit sur la commune de … car ces fermetures pouvaient valablement être justifiées.

             Mais aujourd’hui,

Nous,

Parents d’élèves des Ecoles Publiques de …,

Conseillers Municipaux de la commune de …,

Maire de la commune de …,

Directeurs et Instituteurs des écoles publiques de …,

Et à l’unanimité :

             Refusons la fermeture d’une quelconque classe sur la commune de … ;

             Refusons la surcharge de travail du psychologue scolaire créé par l’augmentation du nombre de commune dont il a la surveillance ;

             Réclamons l’ouverture d’une nouvelle classe de … dans l’école de … ;

             Car il s’agit là de nos droits les plus élémentaires et tout refus de votre part serait assimilé à une dénonciation du Traité du 24 mars 1860 et des lois qui en découlent vu qu’avant 1860 les enfants allaient à l’école de 7 à 10/12 ans, vu que la création de classes « maternelles » a apporté une demande supplémentaire pour les jeunes enfants (payée par l’augmentation massive des contributions fiscales, en Savoie après 1870)

             NOUS SERIONS EN DROIT d’exiger, que soit réouvertes dans les hameaux, dans les villages et les villes, à concurrence de 1 classe/100 habitants toutes les classes d’école primaire nécessaires jusqu’à arriver au ratio existant en 1860 soit 10 à 15 élèves par classe.

             Ceci aurait pour effet immédiat une remontée spectaculaire de l’alphabétisation et de la réussite scolaire enviée par tous les pays d’Europe avant 1860, en Savoie.

             Aussi, afin de ne pas embarrasser le Ministère de l’Education Nationale, qui se verrait ensuite obligé d’appliquer les mêmes ratios sur tout son territoire (s’il veut éviter une mise en cause pour partialité voir discrimination ) OU de reconnaître ouvertement et publiquement , qu’en Savoie, les règles sont différentes du reste du territoire français, nous vous demandons fermement de ne fermer aucune classe sur le territoire de Savoie ( départements 73 et 74) et d’ouvrir les classes réclamées par les maires ou parents d’élèves….

             Faute de quoi, nous appuyant sur les mêmes textes que ceux qui ont permis le maintien de la Cour d’Appel et des tribunaux sur ce territoire malgré la réforme de la carte judiciaire en France, EXIGERONS la réouverture de toutes les classes auxquelles notre territoire a Droit.

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Car ces textes sont les droits des habitants de Savoie, ceux-ci doivent être à la portée de tous et s’ils servent même que pour une seule classe, alors nous serons heureux d’avoir pu contribuer à cette réussite.

 

 

Touche pas mon tribunal

En Savoie, la Cour d’Appel de Chambéry est une institution juridique et historique (1559). Aussi vieille que celle de Paris, elle n’a de cesse d’être remise en cause par les pouvoirs français. dès 1895, la République a, par tous les moyens, cherché à la faire disparaître. C’était sans compter sur les avocats qui la défendirent.

Aujourd’hui, afin de faire diminuer le nombre d’Appels des jugements par les différents tribunaux et dont beaucoup proviennent de différents avec les F.F.O. suite à des erreurs d’automobilistes au code de la route, la France leur a tout simplement refusé le droit de faire “Appel” alors que cette cour permet à chaque citoyens depuis plus de 450 ans de faire valoir ses droits.

Nous vous appelons à la mobilisation devant le tribunal début octobre et un courrier vous sera présenté dans ce sens pour tous ceux qui refusent le droit français mais l’application de la loi Sarde en Savoie “au nom de la loi” (article 5 du Traité de Turin du 24 mars 1860.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/08/29/01016-20130829ARTFIG00525-permis-de-conduire-les-automobilistes-prives-d-appel-en-cas-de-contentieux.php

 

Zônes Franches de Savoie

Comme vous le savez, la zône franche de Savoie a été créée en 1815 entre le Savoie et la République de Genève. Les 1ères franchises furent créées en 1301 et vraiment mises en place sous Edouard Dit “Le Libéral” (1323-1329). Les zônes franches de 1815 furent agrandies en 1860 par Napoléon III pour être sûr d’obtenir le vote escompté pour la prise de la Savoie ; Cette “Grande Zône Franche” a été acceptée par la population lors des plébiscites des 22 et 23 avril 1860. Elle ne pouvait donc être supprimée qu’avec l’accord de la population de Savoie. En 1919, la France voulut supprimer unilatéralement cette grand zône franche et la Cour International de Justice ne trancha en 1934 que sur le petite zône de 1815.

 

Pour touts ceux qui auraient encore des doutes sur l’existence de la “Grande Zône Franche” de 1860, vous trouverez ci-dessous un document d’époque (1925) indiquant clairement et sans ambiguïté que Chamonix faisait partie de l’ancienne zône franche, celle de 1860 et non celle de 1815.

 

2 août 1914 – Hommage à nos aïeuls

Savoisiennes, savoisiens,

Il y a tout juste 99 ans, le 2 août 1914, nos ancêtres, vos ancêtres, se voyaient enrôlés, pour leur grande majorité de force, dans une guerre qui n’était pas la leur, qui n’était pas la nôtre.

Le 2 août 1914 donc, les premiers militaires à partir au front de celle qu’on appellera 1ère Guerre Mondiale furent les savoisiens, les nord-africains, en bref les colonies.

Nos ancêtres seront donc les premiers à se trouver en face des allemands dans le nord de la France et seront entièrement décimés en quelques jours. Les renforts français n’arriveront que 15 jours plus tard sur ce qui resta du champ de bataille. Aujourd’hui encore, très peu (trop peu) de savoisiens ont reçu la légion d’honneur ou une quelconque reconnaissance de la part de l’état français. Est-ce parce que justement ils n’étaient pas français, pourtant les tirailleurs nord-africains reçurent plus de 20% des plus hautes distinctions décernées alors qu’ils ne représentaient pas 2% de la totalité des combattants.

20000 morts en Savoie pour cette guerre alors que le Pays ne comptait qu’à peine 500000 âmes, c’était l’équivalent de la population de Chambéry qui parti sous les tirs ennemis.

Pourtant la zone neutralisée de la Savoie du Nord créée en 1815 et non remise en question en 1860 ne sera supprimée unilatéralement par la France qu’en 1919 !

Nous vous proposons de rendre hommage à ces hommes qui, contre leur gré, ont combattu pour une France qui ne les a pas respecté et qui aujourd’hui encore refuse, dans la plus grande majorité des cas, d’apposer un symbolique drapeau de Savoie sur le Monument aux Morts érigé en leur honneur.

Cet hommage, vous pouvez le rendre simplement en aimant la page https://www.facebook.com/pages/M%C3%A9morial-des-savoisiens-tomb%C3%A9s-lors-de-la-premi%C3%A8re-guerre-mondiale/608298329183265?hc_location=stream 

Vous pouvez également envoyer un courrier à votre mairie afin que la municipalité procède à la mise en place d’un drapeau de Savoie sur le Monument de sa commune. Un exemple peut vous être envoyé par mail sur simple demande.

Il manque encore quelques monuments sur cette page et si vous le pouvez, vous pouvez nous faire parvenir vos clichés des diverses faces en essayant d’obtenir une résolution suffisamment importante pour qu’on puisse lire les noms dessus ; un recensement étant en cours et sera mis en ligne dès que tous les monuments auront été recensés.

Il ne nous reste qu’un an avant que la France, tout comme il y a 3 ans, ne viennent raconter sa vérité qui n’est pas la nôtre. Nous devons nous préparer à répondre à tous ces mensonges qu’ils nous préparent et nous allons avoir besoin de vous tous.

Nous vous remercions encore de l’intérêt que vous portez à la Savoie, à notre histoire, à nos ancêtres. 

Photographie du mémorial d’Etrembière, érigé par la Confédération Savoisienne en l’honneur des savoisiens morts lors des guerres.

Une cérémonie a lieu tous les ans le 11 novembre vers 11h00. Nous vous y attendons nombreux cette année afin de prouver que ces hommes ne sont pas tombés inutilement mais surtout qu’ils ne sont pas oubliés. 

Merci de ne pas répondre à

Pour ou contre la fusion de la Savoie et de la Haute-Savoie ?

http://www.ledauphine.com/savoie/2013/04/07/pour-ou-contre-la-fusion-de-la-savoie-et-de-la-haute-savoie

Merci de ne pas répondre à cette question mais plutôt de mettre le commentaire ci-après (ou tout autre commentaire de votre choix) :

Il faut d’abord que la France réponde à la question :

selon le journal officiel du 8 janvier 2013 page 159 question 10106, la France reconnait l’abrogation du Traité de Turin du 24 mars 1860 (J.O.R.F. du 14 novembre 1948) et sa remise en vigueur au 1er mars 1948.

Or,

Si le traité a été remis en vigueur, à quelle date à eu lieu la votation de la population depuis cette date ? (art. 1 du Traité)

La France veut utiliser un stratagème ignoble pour palier à ce défaut de votation. Plusieurs plaintes ont été déposées auprès du Défenseur des Droits et de l’ONU afin d’avoir une réponse officielle.

Il ne doit pas y avoir de référendum ni de votation sur ce sujet tant que la réponse n’a pas été apportée par l’Etat.