Bouquetins du Bargy

Bouquetins du Bargy: (mail de la frapna)

Malgré un avis négatif du CNPN (Conseil National de la Protection de la Nature), malgré notre demande insistante auprès du Ministère de la transition écologique, malgré l’absence d’évidence que des abattages indiscriminés auraient un impact favorable sur la gestion de la Brucellose dans le massif du Bargy, au prétexte de lutter contre la Brucellose le Préfet de Haute-Savoie veut à nouveau faire abattre avant l’été des bouquetins vraisemblablement sains, en plus de ceux capturés pour être testés.

Une consultation publique a été mise en place afin de recueillir l’avis des citoyens. Vous avez jusqu’au 20 mai 2020 pour exprimer votre profond désaccord avec cet arrêté préfectoral en envoyant un mail à cette adresse : ddt-consultations-publiques@haute-savoie.gouv.fr

Une pétition existant déjà, nous ne voyons pas l’utilité d’en faire une supplémentaire : https://www.petitions.fr/protection_bouquetins_du_bargy

Pourquoi protéger les bouquetins ?

Figure emblématique du Parc National de la Vanoise, le bouquetin est sans doute l’un des animaux les plus populaires de nos montagnes. Installé dans les reliefs d’Europe centrale depuis toujours, il a pourtant bien failli disparaître avec, au
XVIème siècle, l’apparition des armes à feu. A l’aube du XIXème siècle, seule
une petite centaine d’individus demeurent dans tout le massif alpin français

Le roi d’Italie, Victor-Emmanuel II, fut le premier à protéger cet animal qui devenait rare, en interdisant sa chasse en 1821, puis en créant une réserve royale en 1856
qui deviendra le parc national du Grand Paradis en 1922.

Mais la France attend la création du Parc national de la Vanoise en 1963, pour réagir, et l’application en 1981 d’une loi de 1976, pour le protéger intégralement sur tout le territoire national.

Les opérations de réintroduction se multiplient à partir de 1970. Aujourd’hui les Alpes françaises abritent 10% de la population européenne de bouquetins, soit environ
3 000 animaux, contre 15 000 en Suisse et 9 000 en Italie.

Il est grand temps de rattraper ce retard. Des repeuplements et transferts de bouquetins sont en cours en différents points de nos Alpes.

A première vue, le bouquetin n’est ni plus ni moins qu’une grosse chèvre de montagne. Mais sacrément agile et à l’aise sur les pentes les plus escarpées, il vous flanque le vertige rien qu’à le regarder.

C’est qu’il adore se balader sur les arrêtes rocheuses, entre 2.000 et 3.500 mètres d’altitude. Remarquez, c’est là qu’il a la meilleure vue.

Parce que l’animal voit bien, et que s’il vous laisse l’approcher, ce n’est pas que vous ayez déjoué sa vigilance, mais plutôt qu’il sait qu’il lui suffira de quelques bonds pour se mettre hors de votre portée.

source : http://www.webalpes.org/faune/bouquetin.htm

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