Moniteurs de skis / Politiciens

La cour d’appel de Grenoble (et pourquoi pas Chambéry ?) vient d’annuler la décision prise en première instance de permettre aux personnes âgées de plus de 62 ans de pouvoir continuer à enseigner la pratique du ski.

Nous demandons à ce que cette mesure où les plus de 62 ans doivent laisser la place aux plus jeunes lorsque le nombre d’enseignants est trop élevé soit étendue à la politique.

Ainsi tous politiciens devra, en Savoie, laisser sa place si une personne plus jeune souhaite se présenter à la même place. Les “plus de 62 ans” ne pourront intégrer les listes des postulants à des postes de municipalité, cantonales ou régionales que pour compléter les-dites listes.

Une mesure somme toute logique. Bien entendu le cumul des mandats est interdit.

http://www.leparisien.fr/grenoble-38000/les-moniteurs-de-ski-seniors-pourront-plus-difficilement-enseigner-30-09-2013-3183119.php

Ce que doit apporter l’école

Des méthodes originales :

L’intégration sociale
L’un des objectifs de l’école est de former de futurs citoyens qui trouveront leur place dans la société et de les préparer à enrichir la vie sociale de leurs potentialités et aspirations individuelles. Le respect de chaque enfant doit permettre aux moins doués intellectuellement d’accéder à un niveau de culture générale satisfaisant, pendant que les moins manuels trouvent une stimulation dans l’exercice d’activités pratiques et artistiques. Les stages en troisième dans le monde agricole, en seconde et en première dans le monde industriel et social, ancrent leurs connaissances théoriques dans la réalité. Le fait que ces enfants grandissent ensemble pendant plusieurs années permet d’insister sur l’attention aux autres et offre l’avantage de les sensibiliser aux règles qui régissent la vie en société.

 L’ouverture sur le monde

Notre société est ouverte sur le monde. Dans la pédagogie, l’apprentissage de deux langues vivantes commence dès le cours préparatoire. De nombreux échanges avec d’autres écoles  à l’étranger (Allemagne, Angleterre, Canada, États-Unis, France,  etc.) favoriseront la consolidation des acquis. Mais la compréhension d’autres cultures commence par l’apprentissage de la nôtre. L’éducation civique et l’histoire de notre civilisation ou celle des religions sont des bases indispensables à l’ouverture d’esprit.

 Évaluation des études :

Suivi, rapports et notations 

Les rapports constants des professeurs entre eux et avec les parents permettent de mener à bien les missions d’évaluation. Parce que les notes ne sont qu’un reflet partiel des connaissances de l’enfant, elles sont remplacées, pour le cycle primaire, par un rapport annuel présentant un portrait de l’enfant et de son comportement. Il témoigne du parcours de l’élève et de son atteinte des objectifs fixés, il décrit ses points forts et ses points faibles. À partir du collège, l’adolescent a acquis une maturité suffisante pour ne pas conditionner l’acquisition des connaissances à l’obtention d’une note. Les bulletins sont alors plus fréquents et un système de notation classique est introduit.

Travail de fin d’étude 

Pendant la durée de sa douzième classe (1ère des lycées), chaque élève est invité à produire un travail individuel sur un sujet original de son choix : réalisation manuelle ou artistique, littéraire, scientifique, technique ou sociale. Ce chef-d’œuvre comporte une partie pratique, une étude théorique et une présentation orale devant l’ensemble de l’école : invités, professeurs, parents et camarades. Là encore, l’élève est amené à montrer les degrés de maîtrise et d’autonomie qu’il a atteints et à témoigner de ses aptitudes et résultats.

Une démarche vers la qualité 

Répondre aux besoins de la jeunesse dans un monde en transformation. Les actions de cette perspective pédagogique originale pour laquelle la qualité sera centrale, par la richesse des enseignements prodigués et la relation humaine respectueuse entre l’enfant et le professeur.

Elles s’engageront collectivement dans une démarche qualité structurée, dans un esprit de citoyenneté, de service aux familles, d’efficacité renforcée des moyens mis en œuvre, de transparence sur les résultats obtenus et de partenariat avec les acteurs concernés.

 

 

Pourquoi un nouveau système d’éducation ?

La transmission des savoirs ne suffit plus :

La crise de l’école montre partout la limite des systèmes d’enseignement qui visent exclusivement l’entraînement de l’intellect et la transmission des savoirs abstraits. L’absence d’un pluralisme pédagogique véritable prive notre pays des expériences et de l’émulation qui pourraient le conduire à considérer des voies de changement insuffisamment explorées jusque-là. Mettre en place une école fondée sur l’idée de la liberté de l’homme, convaincue que l’amour, la confiance et l’enthousiasme, aux lieu et place de l’ambition, la crainte et la compétition, dotent les enfants de la sérénité et des forces qui leur seront indispensables pour avancer dans un monde incertain, y réaliser leur projet d’existence, en contribuant au progrès de l’homme.

 

Croire en chaque enfant :

Accueillir l’enfant à l’école, cela signifie le reconnaître dans sa personne individuelle, établir avec lui une relation de confiance et de responsabilité dans la continuité. Lorsque ces bases sont posées, l’école peut alors répondre aux besoins fondamentaux de l’être humain en développement qui lui est confié. La tâche de l’enseignant devient alors de favoriser l’épanouissement de chaque enfant dont il a la charge, de l’accompagner vers la découverte de sa voie originale.

Un accueil adapté à tous les enfants :

Tous les enfants sont susceptibles de s’intégrer et de réussir dans le cadre de cette pédagogie: qu’ils soient plutôt intellectuels, manuels, artistes ou même qu’ils aient des difficultés particulières. Le dialogue constant entre parents et enseignants permet de définir pour chaque enfant le parcours le mieux adapté.

L’unité des cycles d’enseignement pour réussir :

L’organisation de l’établissement, de la maternelle au lycée, établit les bases de la continuité, élément essentiel de la progression harmonieuse de l’élève et du traitement préventif de l’échec scolaire. Elle évite les ruptures aux étapes de plus grande fragilité de l’enfant : entrée en scolarité, entrée au collège, adolescence, orientation.

 

L’accueil périscolaire :

Le jardin d’enfants :

Avant l’entrée dans le cycle primaire, on offre à l’enfant la possibilité de vivre des expériences multiples et riches à travers le jeu, les contes, les rondes, les mouvements, les rythmes, les couleurs, les sons, le chant auxquels il se lie par sa faculté d’imiter l’adulte. Cela favorise un développement harmonieux des facultés préliminaires (spatialisation, etc.) qui va permettre d’installer celles-ci avec plus de sécurité et de profondeur.

 

Les classes primaires :

Les apprentissages proprement scolaires commencent à l’âge de sept ans environ. Un même professeur principal, assisté de professeurs spécialisés (langues, art, activités manuelles, sport), prend en charge une classe d’âge pendant toute la durée du cycle primaire. L’enseignement procède par images vivantes. L’enfant fait d’abord les choses avant de les aborder par l’abstraction.

 

Le secondaire :

Disposant d’une meilleure maîtrise du principe de causalité, l’adolescent peut progresser maintenant vers l’abstraction et développer un jugement réellement autonome. Toutes les matières sont enseignées dans l’optique d’un éveil aux problèmes du monde actuel et à la responsabilité de l’homme en tant qu’acteur dans le monde. L’enseignement est confié à une équipe de professeurs spécialistes de leur discipline qui interviennent dans les différentes classes du collège et du lycée pour garantir la cohérence de l’accompagnement des élèves et de leur progression.

L’objectif poursuivi est l’épanouissement aussi large que possible de toutes les potentialités, intellectuelles, artistiques, manuelles, corporelles de l’élève. Il n’y a donc pas d’orientation précoce en cours de scolarité. Tous les élèves, quelles que soient leurs capacités, poursuivent ensemble leur scolarité jusqu’à 17 ans. A partir de la seconde, des enseignements optionnels sont offerts aux élèves qui se préparent aux examens.

Droite, Gauche, mode d’emploi…

Comme vous le savez tous, la Gauche au pouvoir est responsable de tous les maux de la terre en ce moment. Effectivement les réformes scolaires, sociales et la hausse du chômage sont une manne dont chacun d’entre nous se seraient bien passé.

Malheureusement, il pourrait s’avérer que la Gauche ne serait pas seule en cause et que la Droite serait à l’origine de quelques’uns de ces désagréments.

Comment ?

En ayant fait voter des lois il y a quelques années qui n’ont jamais été appliquées et qui se retrouvent aujourd’hui obligée d’être mise en place. Ainsi, l’école des 4 jours et demi est bien une idée de la Droite que la Gauche doit mettre en place.

Et pour la Sécurité Sociale obligatoire pour les frontaliers ? idem, le 31 octobre 2006, les députés UMP à 308 voix pour et 1 abstention permettaient le passage en force de l’assurance maladie obligatoire. Motion passée sous silence à l’époque, critiquée par la gauche (64 contres pour le PS, 10 contres et 4 absentions pour l’UDF, 22 contre pour les communistes) mais aujourd’hui c’est la Gauche qui doit mettre en place cette loi.

Et qui lève son bouclier pour cet affront ? la Droite !!!!!!????

Nous vous laissons réfléchir pour les prochaines élections municipales et régionales de 2015 quant au problème Gauche-Droite. Dites vous bien que d’un côté comme de l’autre tout le monde n’est pas tout blanc ni tout noir et la seule sanction pour tous ces politiciens est le vote “SAVOIE”. un vote qui n’est pas pris en compte certes mais qui peut avoir le pouvoir de faire réfléchir les pouvoirs publics sur 10% de votes “Savoie” sortaient des urnes.

Pour ce qui est des preuves de ce que nous avançons sur la Sécurité Sociale obligatoire des frontaliers, toues les résultats officiels sont ici : http://www.assemblee-nationale.fr/12/scrutins/jo1026.asp 

En clair, les frontaliers devaient indiquer leur choix au gouvernement à savoir s’ils désiraient rester sous leur couverture sociale avant 2011 ou intégrer la sécurité sociale obligatoire française. ceux qui ne l’ont pas fait dans les temps se retrouvent donc aujourd’hui obligés de passer à la sécurité sociale obligatoire, les autres (le pue d’autres personnes) pouvant à tout moment lâcher leur régime pour “bénéficier” de la sécurité sociale obligatoire en faisant une simple demande. Nul n’est censé ignorer la loi…(cf ci-dessous)

N’hésitez pas à imprimer et diffuser autour de vous.

 

Article 49

Le II de l’article L. 380-3-1 du code de la sécurité sociale est ainsi rédigé :
« II. – Toutefois, les travailleurs frontaliers occupés en Suisse et exemptés d’affiliation obligatoire au régime suisse d’assurance maladie peuvent demander à ce que les dispositions du I ne leur soient pas appliquées, ainsi qu’à leurs ayants droit, jusqu’à la fin des dispositions transitoires relatives à la libre circulation des personnes entre la Suisse et l’Union européenne, soit douze ans à partir de l’entrée en vigueur de l’accord du 21 juin 1999 précité, à condition d’être en mesure de produire un contrat d’assurance maladie les couvrant, ainsi que leurs ayants droit, pour l’ensemble des soins reçus sur le territoire français. Ces dispositions ne sont pas applicables aux travailleurs frontaliers, ainsi qu’à leurs ayants droit, affiliés au régime général à la date d’entrée en vigueur de la loi n° 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007. Les travailleurs ayant formulé une telle demande peuvent ultérieurement y renoncer à tout moment, pour eux-mêmes et pour leurs ayants droit indistinctement, et sont, à partir de la date de cette renonciation, affiliés au régime général en application des dispositions du I. »

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000817095&dateTexte=&categorieLien=id

Faites quelque chose, par Annamaria Sarzotti

Faites quelque chose – Manifeste des Femmes en Mouvement (Donne in Movimento) No Tav de la Valleé de Susa

Faites quelque chose

Le réseau de personnes qui durant ces très longues années a été tissé en Italie et aussi à l’étranger se manifeste à travers coups de fil, e-mails, texto pour demander qu’on fasse quelque chose (d’urgence), qu’on se matérialise pour essayer de contenir l’avalanche de boue qui, scientifiquement orchestrée tente de nous submerger (Faites quelque chose). Comment ça, encore ? Nous pensions avoir tout fait et dit. Qu’est-ce que nous devons encore inventer ? Etrange comme cette question représente bien le quotidien féminin (question historique). Toujours prêtes à nous interroger au début comme à la fin de la journée : j’ai oublié quelque chose ? Tout va bien ? J’ai tout fait ? (comme toujours et toujours plus déléguées à combler les lacunes de l’Etat social).

 Cette fois, ce qui est en jeu, c’est la défense d’un grand mouvement populaire, plus encore, une histoire de plus de vingt ans dans laquelle chaque jour a été vécu avec intensité. Des milliers de personnes ont contribué quotidiennement à la rendre concrète en lui donnant leur visage, en apportant des idées, en se rendant disponibles, en la financiant. Une lutte, une expérience de territoire que beaucoup n’hésitent pas à définir comme unique et qui est partie et a posé ses bases non pas sur un présupposé idéologique mais en étudiant les projets, les flux de marchandises, l’impact environnemental, les coûts, en vérifiant sur le terrain les données en sa possession. Au cours des années a grandi aussi la conscience d’avoir entre les mains, de voir grandir quelque chose qui va au-delà de la simple opposition à un projet inutile et destructeur. Un modèle de prise de conscience collective qui peut difficilement revenir en arrière, et qui bien plutôt s’élargit en intégrant tous les thèmes les plus actuels : du travail aux services, à la santé, etc. En participant et en s’interrogeant toujours.

 Comme maintenant. On s’interroger sur ce qui s’est passé, sur la signification que tout cela prend, c’est un climat lourd, opprimant et que nous sentons surtout injuste. La violence du langage utilisé est telle, la disproportion des récits sur les faits réellement survenus sont tels que les mots manquent pour expliquer à nos enfants incrédules (et perdus). Nous voyons et entendons raconter par les journaux et les télés une histoire qui ne nous appartient pas. Nous ne sommes pas un problème d’ordre public, nous sommes une ressource de ce pays, nous sommes une ressource parce que durant toutes ces années, le mouvement est devenu une communauté critique, consciente, qui sait choisir. C’est cela qui fait peur ?

 Nous revendiquons le droit à la participation et à la gestion de la chose publique dans le respect du bien commun et de la volonté de la population.

 Faites quelque chose, nous demande-t-on de tous côtés.

 Nous pouvons par exemple faire quelques comptes (nous sommes habituées à équilibrer le budget) et donc nous sommes conscientes du gaspillage énorme d’argent public que représentent aussi bien le projet que sa surveillance armée. Il est évident que les déclarations des ministres qui se disent prêts à verser de solides récompenses font venir l’eau à la bouche à beaucoup de monde : entrepreneurs habitués à trafiquer les fausses factures, milieux bizarres, faillites et sociétés écrans. Ceux qui ont espéré gagner grâce aux Olympiades en construisant des méga-hôtels (alors que même sur la Riviera, on ne pourrait pas trouver assez de clients pour occuper ces centaines de lits), et qui maintenant n’ont plus que leurs yeux pour pleurer, ceux-là, ça les arrange bien de rejeter la faute sur les no-tav et d’invoquer l’état de crise en espérant des compensations.

 Nous demandons aux femmes (mais pas seulement aux femmes) de prendre la parole sur ce qui est en train de se passer. Nous connaissons directement sur notre peau la violence, c’est pourquoi nous la refusons, c’est pourquoi doit s’arrêter le viol de notre vallée, et l’autoritarisme militaire sur un territoire entier doit cesser. Faites quelque chose. Il nous vient l’envie de renvoyer l’invite et de vous dire à vous : faites quelque chose.

 Aidez-nous à empêcher l’état de police permanente dans lequel on veut nous faire vivre.

 Faites quelque chose pour dénoncer cette campagne de presse (qui ne se pose pas de questions, ne fait pas de distinctions, n’examine pas les faits et les choses décidément incohérents qui pourtant sont sous les yeux de tous). Faites quelque chose pour que l’histoire d’un mouvement populaire comme le nôtre ne soit pas liquidée manu militari au milieu des dossiers du parquet.

 Nous résistons parce que nous voulons avancer, nous voulons vivre en paix dans notre vallée, nous voulons recueillir les fruits de plus de vingt ans de croissance collective sur toutes les questions qui nous sont chères : l’avenir des prochaines générations, les ressources de notre territoire, en intervenant pour l’épargner, l’assainir, pas pour le braquer ; en mettant à disposition nos capacités comme alternative à la consommation délirante et pour un usage responsable et conscient des ressources. Nous voulons nous réapproprier notre temps pour participer à la gestion et au soin de notre communauté. Nous libérer du TAV.

 Femmes en mouvement  Vallée de Susa

 (pour le groupe DIM Donne in Movimento Annamaria, Chiara, Daniela, Doriana, Ermelinda, Patrizia, Paola, Rita, etc.)

 21 septembre 2013

http://www.facebook.com/notes/annamaria-sarzotti/faites-quelque-chose-manifeste-des-femmes-en-mouvement-donne-in-movimento-no-tav/10151894310439687